Continuum // Saison 1. Episode 5. A Test of Time.
La série arrive déjà au terme de la première moitié de cette première saison et je suis toujours plutôt content du chemin qu'elle prend. En effet, cela reste classique mais de plus en plus
efficace. Ce qui laisse entrevoir une série terre à terre au début est devenue au fur et à mesure une série assez efficace. La petite soeur de Fringe comme j'aime bien l'appelée (car elle fait
pas mal écho à cette grande série de SF américaine), monte petit à petit les marches. On sent qu'elle se retient par moment mais ce n'est pas spécialement un défaut en soit. Dans l'épisode
précédent, on assistait au grand retour d'Edouard Kagame incarné par le très bon Tony Amendola. Ce dernier va quelque peu changer le fonctionne de Liber8. Il ne veut pas que son organisation soit
violente (et c'est à mon avis là que l'on rejoindra plus tard Kiera et surtout que Curtis ne sera pas d'accord et forcément, divisera le groupe). Kagame est un personnage qui impose un certain
respect. J'aime bien ce qui est globalement fait par les personnages et j'aimerais en voir un peu plus avant que le groupe n'explose de l'intérieur.
Ce que Kagame veut ce n'est pas la violence, c'est faire leur révolution au travers la cooptation des structures déjà existantes. Mais forcément, ils ont tous une faiblesse notable : si leurs
ancêtres meurent, ils meurent eux aussi. C'est donc encore plus intéressant car la mère de Kagame est sur le point de se faire assassiné. Ils vont tester cette théorie et voir qu'elle est bien
plus réaliste que l'on ne pouvait l'imaginer. Continuum force donc encore une fois le respect en prouvant qu'elle n'est pas une série de guignols et qu'elle a vraiment quelque chose à raconter et
qui n'a rien d'une histoire policière sans développement. Petit à petit on arrive à comprendre que même s'ils ont réussis à revenir dans le passé, ce passé est truffé d'embuche : et notamment
leur grande faiblesse. Je ne sais pas trop ce que cela va donner par la suite, mais ce sera un moyen comme un autre d'éliminer petit à petit des personnages de l'organisation qui sont dans le
passé (d'ailleurs, je suis certain que d'autres personnages arriveront un jour ou l'autre afin d'ajouter une nouvelle dynamique à la série).
Note : 6/10. En bref, un épisode permettant encore une fois de confirmer la mythologie de la série tout en restant dans cette dynamique de stand-alone et de flashback conviviaux.