Sans vraiment m’attendre à grand chose, j’ai décidé de tester l’expérience Spec Ops : The Line vu que ce dernier est actuellement disponible gratuitement sur Steam dans sa version démo. Jouer à un TPS sur PC pour moi revient à jouer à un FPS sur console. Totalement ridicule. Enfin bref, au moins ça donne de quoi faire une petite preview.
À peine une nouvelle partie lancée que le titre ouvre les hostilités dans une phase de rail-shooting à bord d’un hélicoptère. On notera d’ailleurs la présence de doublages en VF pour cette démo, doublages d’ailleurs quelque peu inégaux. Sans être mauvais, certains passages sont parfois un peu sur-joués ce qui se révèle un peu agaçant. Très simple, cette première partie vous propose de descendre des hélicos ennemis en slalomant entre les immenses buildings constituant la ville de Dubaï. Il est quasi impossible de se faire tuer, mis à part peut-être si vous décidez de ne rien faire de toute la partie. Cette phase marche à coup de scripts pour rendre la chose plus hollywoodienne mais l’intérêt reste limité.
La suite se révèle déjà plus intéressante sans casser des briques non plus. Voilà notre escouade lâchée en plein désert à la recherche du fameux bataillon manquant, les buildings de Dubaï surplombant le paysage au loin. Si l’action met un petit temps à démarrer, c’est au moins l’occasion de faire un petit passage en revue des interactions proposées. Tel un Gear of War ou n’importe quel TPS potable du genre, on retrouve un système de couverture. La démo étant sur PC, il faut presser la barre espace près d’un mur ou d’une caisse pour se mettre à couvert. De ce côté-là ça marche plutôt bien. Il est même possible de tirer à l’aveugle pour dégommer les ennemis un peu trop près sans vous exposer. L’ennui est qu’il faut appuyer une nouvelle fois sur espace pour quitter sa cachette. Parfois ça marche mais il arrive de temps en temps que le personnage quitte sa cachette pour une autre, notamment si vous êtes au coin d’une porte, ce dernier ira se positionner de l’autre côté. Il est également possible de sprinter en maintenant la touche. Il est aussi possible de franchir des obstacles de petite taille ou encore frapper un adversaire en appuyant sur Shift. Après quelques minutes de déambulation, la « grosse » action débarque enfin.
La troisième et dernière partie se révèle un peu plus intéressante et moins mou du genou. Se situant bien loin dans le scénario, notre petite équipe fait maintenant face à ses collègues Marines ayant tourné en traîtres. Prenant des airs d’infiltration dans les buildings de Dubaï au début, le tout va vite finir en action bourrine après seulement quelques secondes. Sans être renversant, les gunfights se montrent un peu plus ardus avec beaucoup plus d’ennemis présent dans une même zone. Tout comme les terroristes auparavant, les Marines sont bêtes comme leurs pieds. Il n’est pas rare de voir l’I.A. défailler et courir dans tout les sens. Cependant, les Marines bénéficient de plusieurs types de soldats. On retrouve le trouffion de base mais aussi des snipers et des sortes de kamikazes d’une agilité et d’une rapidité extrêmes, vous attaquant au corps à corps armés de couteaux.
Avis Global : Moyen
Malgré un scénario qui semble intéressant, Spec Ops : The Line est entaché par une technique moyenne pour un jeu de 2012 ainsi qu’une action molle et sans réel challenge. Du moins dans ce qui était présenté dans cette démo Steam. Quand on sait que généralement, les démos sont censées envoyer le paquet pour influencer le joueur dans son achat, cela fait légèrement froid dans le dos quand on pense à ce que pourrait être la suite des évènements. Il faudra attendre la sortie officielle du jeu pour se faire un réel avis mais, pour le moment, le constat n’est pas très concluant. Wait & See.