Magazine Sport

La mort du requin Blanc : Il s’admire Nasri

Publié le 25 juin 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

C’était une belle histoire printanière que n’aurait pas renié Claude Sautet. 4 gamins séparés par la vie, de nouveau réunis pour le meilleur et surtout pour le pire.

La mort du requin Blanc : Il s’admire Nasri

Le problème c’est que leurs parents, nés en 1998, avaient entre autres vices le goût de la victoire. Chacun était devenu une star avant l’heure à son échelle grâce à son talent. Il ne suffisait plus qu’à gagner l’Euro. En 2008, voire en 2012.  Domenech n’en avait pas vraiment voulu, on commence à comprendre pourquoi. Etait-il un bon entraîneur pour autant ?
France-Espagne aura été un joli épilogue. Il y a ce que tout le monde a vu : le fiasco de Benzema redevenu mortel, mais le sien n’est que sportif.
Pour les autres, France-Espagne était devenu la rencontre test. Le bac philo pour Ben Arfa qui a devisé sur l’humour de Spinoza avec son agent, le même qui lui avait appris à lire il y a quelques mois. Pour une fois que le Progrès et la Provence n’avaient rien à écrire sur lui. Ménez, lui, a confirmé l’importance de sa matière grise et de sa maîtrise de l’Italien. Echauffement pianissimo, défense vaffanculo, insultes grosso merdo. Vous voyez qu’il est pas si con.
Le quatrième a montré qu’il ne fait pas bon s’appeler Samy Naceri ou presque : au service du collectif ou presque il a fêté le seul but de sa carrière en bleu en affichant pompeusement sa richesse de vocabulaire. Privé de titularisation samedi, il a relevé son col pour mieux pouvoir se contempler dans les reflets des panneaux publicitaires. Avant bien-sûr d’afficher pompeusement sa richesse de vocabulaire en zone mixte. Echecs et mate un peu cette pute, comme on aime le crier à l’envi quand on a grandi avec pour ambition de lever. Du fric et des meufs. Il ne manquait plus que les doutes. A la fin du match, Nasri et Ménez ont filé au vestiaire pendant que les autres saluaient les supporters français. Comme quoi, ils savent parfois jouer un peu l’un pour l’autre : grâce à eux, le premier de la classe Ribéry est aussi devenu le gendre idéal.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Levestiaire 1939 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine