Le 30 juin prochain à 23h59, cette dernière minute comptera 61 secondes et non 60. Pourquoi ? Tout simplement pour que les horloges atomiques compensent leur avance sur la rotation de la Terre, celle-ci étant irrégulière…
Noël Dimarcq, directeur du laboratoire Syrte (Systèmes de référence temps espace) à l’Observatoire de Paris explique la chose suivante :
temps était donné par l’astronomie. C’est-à-dire que pour connaître l’heure, on regardait la position d’un astre, le Soleil ou d’autres objets célestes. [...] Aujourd’hui, le temps est construit, défini et mesuré à l’aide d’horloges atomiques qui sont infiniment stables par rapport au temps astronomique. Cela permet d’être sûr que tout le monde autour de la Terre a la même heure.
Les effets de la Lune sur les marées, les variations de vents et plusieurs autres paramètres décalent légèrement un tour complet de la Terre sur son axe. Par exemple, une rotation en août sera plus courte de une à deux millisecondes qu’un tour en février.
Cela étant dit, ne vous attendez pas à une révolution, cette seconde sera transparente pour tous les humains mais les satellites et certains réseaux informatiques de hautes précisions devront la respecter sous peine d’erreurs de calcul catastrophiques.