Le principe du festival Mises en capsules au Ciné 13 théâtre est de présenter cinq formes courtes (environ 30 mn) dans une soirée, pendant deux semaines.
Parfois trop court pour se rendre compte vraiment de la pièce. Ainsi de Cendrillon III, par le Collectif Les Naïves. Le mariage du père de Cendrillon avec la marâtre permet certes de voir le traitement des personnages, d’entendre les voix qui chantent, de saisir le parti pris de mise en scène, mais « la suite au prochain numéro » nous laisse comme devant une publicité qui annonce mais ne donne pas.
En ce qui concerne Erwan Fouquet, Le disciple d’Avron, tout allait trop vite à mes yeux. Philippe Avron ne peut pas se jouer en courant. Et c’est dommage que le comédien ait été contraint de faire ce choix. J’ai lu ailleurs que son spectacle s’accompagne d’un orgue de Barbarie, qui n’était pas sur cette scène. Pourtant, le texte de Philippe Avron, sa rencontre avec Shakespeare, Devos ou Ariane Mnouchkine, méritent bien cette re-création. Cela donne une nouvelle profondeur, un nouveau regard sur l’œuvre, le jeu du comédien, et l’histoire du théâtre.
J'ai vu ces spectacles au Ciné 13 Théâtre, à Paris.