Le fait d'avoir un chapeau sur la tête vous confère une indéniable autorité sur ceux qui n'en ont pas.
C’est drôle, inventif, pétillant. C’est léger, bien écrit, tout en s’appuyant sur une documentation parfaite, soignée et sans fausses notes, concernant la vie en France, à Paris, dans les années quatre-vingts. Comme les nombreuses lectrices et blogueuses qui l’ont aimé, j’ai passé un bien agréable moment de lecture avec ce roman qui se lit très vite, sans qu’on ait envie de le lâcher un seul instant.
Quelques minutes plus tard, le sommelier revint avec un seau argenté sur pied où un nouveau pouilly-fuissé baignait dans la glace. Il déboucha la bouteille avec grâce et en versa une gorgée dans le verre présidentiel. François Mitterrand goûta et approuva d'un imperceptible hochement de tête. Daniel se resservit un plein verre qu'il but presque d'un trait, avant de prendre une cuillerée de vinaigre rouge aux échalotes pour en napper une huître. "Je l'ai dit à helmut Kohl, la semaine dernière..." La voix de François Mitterrand accompagna sa dégustation et Daniel se dit que plus jamais il ne mangerait d'huîtres au vinaigre sans entendre:"Je l'ai dit à Helmut Kohl, la semaine dernière..."
L'ont également lu : Liliba, Yspaddaden, Cryssilda, Leiloona, Stephie,
Curiosité: le feutre noir de Mitterand a été vendu aux enchères à Drouot, en janvier 2008 et acquis par le parti socialiste pour 10 000 euros, soit 100 fois sa valeur de départ. Il est maintenant au musée François Mitterrand à Jarnac, lieu de naissance de l'ancien président.