Pitch :
Edouard Vuibert est au bout du rouleau. Victor Benzakem, entrepreneur prospère du quartier du Sentier, le prend sous son aile. Le prenant pour un juif, il décide de l'embaucher comme manutentionnaire. Eddie laisse le quiproquo s'installer sur ses origines et il va faire son chemin dans une communauté chaleureuse jusqu'à séduire Sandra, la fille de son patron...
Partant d'un postulat de départ original mais pas exceptionnel (un goy se fait passer pour un juif dans le Sentier) c'est avec un certain talent que Thomas Gilou nous entraîne dans son film, simple histoire de quiproquos bien embêtants pour un paumé comme Eddie Vuibert (Richard Anconina).
Entouré de toute sa petite troupe de second rôles croustillants (Bruno Solo, José Garcia, Eli Kakou etc.) La vérité si je mens trouve rapidement sa vitesse de croisière avec ses gags prévisibles mais néanmoins sympathiques.
Bon, évidemment la "love story" d'Eddie sent carrément le réchauffé, mais l'essentiel n'est pas là pour ce genre de comédie qui mise davantage sur sa galerie hétérogène de personnages que sur une trame scénaristique solide.
Rien de transcendant donc, juste une comédie entraînante et chaleureuse grâce aux multiples talents quelle brasse, sorte de farce virile ("c'est pas une chatte qu'elle a, c'est un allume-cigare", "c'est un trav, elle a une glotte"...) qui a le mérite d'être parfaitement conforme à ses ambitions comique.
Pour le coup, et comme le dirait Eddie, on peut dire que le produit est de bonne qualité et respecte scrupuleusement le cahier des charges prévu au départ. La vérité !