Faces #1:
Rod Stewart: chant
Ronnie Wood: chant, guitare
Ian McLagan: claviers
Ronnie Lane: chant, basse
Kenney Jones: batterie
Les Faces entre à nouveau en studio en septembre 1972, mais les tensions entre Rod Stewart et Ronnie Lane atteignent leur paroxysme.
Ce dernier ne supporte pas de voir son groupe devenir le backing band de la star Rod Stewart, une star de plus en plus accaparée par sa carrière solo et qui n'est plus aussi présent en studio.
Ce nouvel album sort en avril 1973: "Ooh La La" (#1 UK-#21 US), produit par Glyn Johns.
Silicone grown (Stewart-Wood)
Cindy incidentally (Stewart-Wood-McLagan)
Flags and banners (Stewart-Lane)
My fault (Stewart-Wood-McLagan)
Borstal boys (Stewart-Wood-McLagan)
Fly in the ointment (Wood-McLagan-Lane-Jones)
If I'm on the late side (Stewart-Lane)
Glad and sorry (Lane)
Just another honky (Lane)
Ooh la la (Wood-Lane)
Un autre excellent album de boogie rock débraillé, qui offre un nouveau tube au groupe: "Cindy incidentally" (#2 UK-#48 US).
L'album souffre pourtant de l'ambiance morose qui reigne sur le groupe et du départ de Ronnie Lane, qui ne supporte plus l'égo démesuré de son chanteur.
Stewart ne se gêne d'ailleurs pas pour critiquer cet album, enregistré en grande partie en son absence.
Particularité: Ronnie Wood chante pour la première fois, sur "Ooh la la".
Pour la tournée, Ronnie Lane est remplacé par l'ex Free, Tetsu Yamauchi.
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Ronnie Lane enregistre un premier album solo en 1974, "Anymore For Anymore" avant de former le groupe Slim Chance avec lequel il enregistrera deux albums: "Ronnie Lane's Slim Chance" en 1974 et "One For The Road" en 1976.
Album en duo avec Ronnie Wood en 1976, "Mahoney's Last Stand" (BO de film) puis "Rough Mix" en 1977 en duo avec Pete Townshend.
En 1977, il apprend qu'il est atteint de sclérose en plaques, une grave maladie qui va ralentir et quasiment stopper sa carrière.
En 1979, il publie encore "See me" en collaboration avec Eric Clapton sur de nombreux titres.
Essai de retrouvailles avortées avec Steve Marriott au début des années 80 et le groupe Majik Mijits pour un album qui ne sera publié des années plus tard.
Ses amis musiciens ont régulièrement organisé des concerts de soutien pour l'aider à payer ses traitements couteux.
Comme Marriott, Ronnie Lane est mort dans la pauvreté absolue, le 4 juin 1997, à 51 ans, d'une pneumonie.
Un talent unique qui a fait briller particulièrement fort la pop et le rock anglais des années 60 et 70.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Juin 2012