Coup de coeur poésie : Nathalie Cougny

Par Poesiemuziketc @poesiemuziketc

Extraits de « Amour de profils, poésie libre et sensuelle, lettres d’amour » 178 pages, chez Mon Petit Editeur – Avril 2011

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Entre, oui, rentre !

Libère mes parfums.
Savoure cette chaleur,
intime douceur de la vie.

Va, oui, viens !

Libère mon plaisir.
Entends ma jouissance,
ultime écho de mon plaisir.

Reste, oui, là !

Sens tout ce qui vibre.
Je te retiens,
sublime confidence.

Jouis, oui, maintenant !

Délivre ton âme.
Je prends ta substance,
secrète satisfaction.

Profite, oui, longtemps !

Régale-toi de moi.
Amalgame des sens,
encore, oui, encore !

Quand tu m’as prise,
de ton envie curieuse,
levant ma fesse,
prenant mon sein,
j’ai senti cette brise,
chaude et rieuse,
frêle caresse,
serre-moi bien.

Quand tu m’as surprise,
de tes mains heureuses,
pénétrant mon inconnu,
buvant mes parfums,
j’ai senti,
que dans cette symphonie,
fusion de nos rythmes,
nous vivions en un.

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Quand ta langue frôle les rêves de ma bouche,
que tes yeux soutiennent le vertige qui me touche,
que ton sexe cherche comment pénétrer cette connivence,
que ton âme s’infiltre dans cette permanence,
prends ma vie, prends-moi, prends toute cette évidence !

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Dans le crépuscule de mes doutes,
s’effiloche en tissu de soie ma vie.
Pieds nus, je rêve sur ta route,
que tes yeux portent mes envies.

Quand tes mains tentent l’imprévu,
prenant mes cheveux, chavirant mon corps, perdue
je suis, dans cette attente de tout, de toi, d’un tu,
que ta bouche aspire mon inconnu.

Libère-moi de toute équivoque, de toute éventualité,
emprunte le chemin de mes secrets bien gardés.
Éprouve ma peau, aspire mon souffle, enivré,
de tout mon être, oui ! Fais-moi vibrer !

Envahis mon corps, répands ta jouissance.
Je m’offre, dans cette belle connivence,
tout entière à ton sexe, tes mains, ton espérance,
pour faire naître, à chacune de nos approches, la résonance !

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Tu me manques,
comme le temps à la vie !

Quand j’aurai gouter ton essence
et que tu me prendras ainsi,
dans cet insoutenable connivence
emmêlés dans nos envies,
nous jouirons, étouffant nos cris,
tels des corps suppliants la vie.

Tu me manques,
comme le temps à l’oubli.

Quand ta main recouvre mon sein,
que ta langue cherche sans fin
tous les secrets de mon corps,
ne laisse pas de place au remords.

C’est dans le subtil bruissement de nos coeurs,
que nos âmes, complices, portent cette peur …

Allons-nous nous aimer ?

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Extraits de « Enlace-moi ! », Réflexions au détour de l’amour 182 pages, chez Mon Petit Editeur – Mars 2012

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Empilant mes larmes, toutes contenues
dans cet amour unique, d’avance perdu.
Je me suis encore jetée dans le vide,
prête à tomber, avide.

Il a pénétré l’origine du mal,
de ses mains, son sexe, son râle.
Assouvir sans relâche toutes ses envies,
dans les cris, confondus, d’amour et d’hérésie.

Déchirant mon corps par ce divin supplice,
d’aimer cet homme, jusqu’au vice.
J’aurais tout donné de ma chair, de mes nuits,
j’aurais même supplié sa peau, son âme, l’oubli.

Pour l’aimer librement dans son regard,
sans peur, sans doute, sans retard.
Quand il pénètre ainsi mon corps de toute sa frénésie,
je me fonds en lui comme la mort étouffant la vie.

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Nos langues se mélangent dans la saveur du vide,
théâtre de la vie, dans nos yeux avides.
Nos corps se frôlent, victimes de l’envie,
prennent la température et puis s’oublient.
Dans cet élan plus rien ne vit,
fantôme d’un amour en sursis.
Tout y est pourtant, les gestes, les mots, les “on-dit” !
Mais c’est le masque du faux-semblant qui sourit.

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Dans ton regard fuyant, je vois l’amour qui me porte,
quand ta main me touche, que tes rêves m’emportent.
Je suis l’abîme, un amour en suspens,
un vertige impossible, un contre temps.

Et si un jour par malheur j’ai cette faiblesse,
nous consommerons toutes nos espérances,
tout ce que la peau a souffert de meilleur,
tout ce que les mots ont couvert de peurs.

L’attirance est plus forte que toute résistance,
aucune arme, aucune larme ne freine cette errance.
Même la raison se plie devant l’envie, animale,
quitte à tout perdre, quitte à se faire très mal.

Parce que l’amour nous fige dans cet état indicible,
au plus profond de l’impénétrable, invisible.

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Au beau matin de cette nuit je rêvais d’improbable.
Au beau milieu de mes jours je vivais l’insoutenable.
Quand j’ai senti au loin, dans l’allure de tes pas,
un vent léger, dans l’instant, s’emparer de moi.

Tu as pris mon visage, comme pour toucher l’irréel,
et goûté mes lèvres, pour me vivre, éternelle.
J’ai perdu pied dès l’envol de nos mots,
panique dans mon corps, éprouvé, sans maux.

J’ai reçu le tien, tes manques, tes envies,
la peau de mon ventre, offerte, envahie,
du plaisir diamanté que nos mains ont servi,
retenue de ton corps, en sursis, tu as joui.

Belle émotion en instance dans nos coeurs ravis,
averse enchantée de ton être, ta présence, et puis,
j’ai aimé ton sexe, frôlant mon corps, pénétrant l’imprévu,
j’ai aimé la vie, toute la vie, depuis ce jour, à nu.

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Artiste peintre autodidacte, Poète et Auteur
Je suis née en 1967 et je vis en région parisienne avec mes 4 enfants.
Des changements importants dans ma vie personnelle en 2010 ouvrent une nouvelle dimension pour ma peinture et mes écrits.
Je défends la liberté d’aimer, des femmes, de l’amour et du sexe sans tabou, sans oublier la sensibilité des hommes, à travers la poésie notamment.
J’écris également en 2010 un One Woman Show et travaille sur différents projets d’écriture, dont un récit et une série d’histoires pour jeunes ados.
Après 13 ans de figuratif, j’aborde la peinture abstraite depuis 2009.
Passionnée par les Arts, imprégnée de philosophie, notamment par l’œuvre de Nietzsche, et amoureuse de la vie, je publie chez Mon Petit Editeur : “Amour de profils » poésie libre et sensuelle lettres d’amour, (178 pages) 2011 et “Enlace-moi ! Réflexions au détour de l’amour » ( 182 pages, mars 2012.
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http://nathaliecougny.puzl.com/
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Sa page chez Mon Petit Editeur