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Metamorphosis: The Alien Factor

Publié le 24 juin 2012 par Olivier Walmacq

metamorphosis

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1993
durée: 1h35

l'histoire: John Griffen, veilleur de nuit dans une société de recherches scientifiques, répond à une alerte de surveillance et se rend sur les lieux du dysfonctionnement. Le Docteur Stein, défiguré, surgit alors d'un laboratoire. Procédant à une inspection des lieux, le veilleur de nuit est victime à son tour d'une mystérieuse créature.

la critique d'Alice In Oliver:

En vérité, Metamorphosis: The Alien Factor, réalisé par Glenn Takakjian en 1993, est la suite de The Deadly Spawn, une petite série B sympathique et sans le sou, qui se démarquait par son alien moisi et ses séquences gores particulièrement gratinées. Metamorphosis reste également le seul et unique film de son auteur.
Pourvu qu'il le reste ! Cette suite mettra du temps avant d'apparaître sur le marché de la vidéo.

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A la base, le tournage se termine en 1987 mais rencontre des problèmes de production. Ce qui repousse la sortie du film jusqu'en 1990.
Finalement, Metamorphosis ne sera présenté qu'en 1993 à travers plusieurs festivals et se taille une petite réputation de nanar en puissance.
Avec cette production mineure, on nage davantage vers la série Z.

Certes, comme je l'ai déjà souligné, Metamorphosis: The Alien Factor est la suite de The Deadly Spawn. Pourtant, sur la forme, le film entretient peu de rapports avec son modèle. Seul point commun: on retrouve évidemment l'alien poisseux de service.
Mais cette fois-ci, l'extraterrestre gluant ne vient pas s'attaquer à une maison isolée du monde mais sévit dans un laboratoire, et plus largement, dans une sorte de hangard, seul et unique décor du film.

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Une sorte d'alien des couloirs en fin de compte ! Le scénario est le grand absent de cette suite et pourrait se résumer ainsi: un scientifique mène des expériences sur une étrange substance gélatineuse de couleur verte.
La mystérieuse créature mord le scientifique qui se transforme peu à peu en monstre terrifiant et affamé de chair humaine.

Enfin... Terrifiant... C'est vite dit ! Le film provoque davantage l'hilarité générale. Le mérite revient aux effets spéciaux, totalement foireux et grotesques.
Premièrement, l'extraterrestre est réalisé en stop motion, mais le monstre pâtit d'une animation saccadée. N'est pas Ray Harryhausen qui veut !
En même temps, le budget est particulièrement serré et il faut donc composer avec les moyens du bord, soit la totalité du SMIC albanais.

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Ensuite, Glenn Takakjian varie les plaisirs et multiplie les expériences de laboratoire sur des spores monstrueux qui ressemblent surtout à des hamburgers avariés. Et ne parlons même pas des acteurs, unanimement mauvais et visiblement des amateurs. Au niveau de ses influences, Metamorphosis vient renifler du côté de La Mouche.
Hélas, Glenn Takakjian n'est pas David Cronenberg (oh non !). Ne vous attendez donc pas à une grande réflexion sur les dangers de la mutation génétique.
Enfin, Metamorphosis propose quelques séquences jubilatoires, tout du moins, sur le baromètre du nanar, à coup d'acide nitrique et de mannequins en mousse (voir photo ci-dessus). Bref, un vrai gros nanar et une série Z dans les règles qui devrait ravir les amateurs et/ou les suicidaires.

Note: pas question de noter ça !
Note nanardeuse: 16.5/20


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