Les décroissants sont-ils de foutus spécistes ?

Publié le 24 juin 2012 par Taomugaia

Je te donne à lire le début d'une tribune libre, qui m'a bien plu, de Marie-Christine Detienne publié sur le blog de l'association Code Animal.
Tu poursuivras ta lecture ici : http://www.code-animal.com/blog/2012/06/petroleum-animalis/ 

Il est maintenant assez largement admis que le pétrole va disparaître d’ici à 50 ans, mais bien d’autres ressources énergétiques sont amenées à se tarir, notamment le gaz et les précieuses terres rares qui sont indispensables à la fabrication des batteries, celles de nos téléphones portables mais aussi celles des fameuses voitures électriques censées nous sauver du pétrole. Notons au passage, que les parcs nucléaires mondiaux ne peuvent fonctionner sans pétrole (fonctionnement des matériels, acheminement des hommes et des matériaux etc) et que non, le nucléaire ne peut pas nous affranchir de notre dépendance au pétrole. Bref, le serpent énergétique se mord la queue.

Partout dans le monde, des femmes et des hommes essaient d’alerter et proposent d’autres façons de vivre ensemble, dans le respect de la planète. En France, il y a, entre autres, les « décroissants » qui revendiquent un changement de mode de vie et une radicale diminution de la consommation.
Moins de biens pour plus de liens. Les décroissants ont pour média un journal intitulé « La décroissance », sous-titré « le journal de la joie de vivre », on y dénonce les méfaits de la croissance et de la société de consommation, on y donne des exemples de mode de vie décroissante et il y a beaucoup de satires sur les dérives des écologistes et sur le fameux développement durable.
Hélas, dans ce journal, pas de place pour une réflexion sur les animaux, c’est étonnant pour un média qui se revendique comme « le 1er journal d’écologie politique ».
Pourtant les animaux sont bien considérés comme des biens de consommation par notre société (et par la loi qui leur donne le même statut que des meubles !). Mais non, pas la moindre dénonciation sur le traitement infligé par notre société ultra-libérale au monde animal. A moins que toute la philosophie des décroissants sur le sujet soit contenue dans un tout petit dessin paru en page 4 du numéro de juin 2012. Le voici recopié :