Il paraîtrait...

- qu’ils ont perdu !

- qu’on n’a pas gagné !

- que l’équipe de France est éliminée de l’Euro ! Le jour d’après, les stratégies perdantes s’avèrent toujours avoir été des mauvais choix. Aujourd’hui, on sait qu’il eut fallu faire autrement…Mais à quoi bon, ô morne matin pluvieux d’un été tardif, redire que la critique est aisée, et l’art difficile ? Et comment consoler le supporter assourdi par les cris stridents des vainqueurs ibériques et hilares, esseulé et dépenaillé, dont la larme coule sur une joue tricolore à la peinture dégoulinante entraînant dans son funèbre flux une fierté bafouée, une déception profonde et une amertume acide et qui se demande si ces joueurs, qui pour certains transpirent l’égoïsme, l’égotisme et l’égocentrisme, auront des remords, des regrets ou un casque sur les oreilles lorsqu’ils sortiront d’un vestiaire à la moiteur pathétique, devenu silencieux, mais résonnant encore trop longtemps des bruits des querelles inutiles et inefficaces, et qu’ils passeront sans même le voir pour s’asseoir dans un bus aux vitres trop teintées ?