Un paradoxe frappe une étudiante. Elle travaille dans une
entreprise américaine. On lui dit que l’employé doit s’épanouir, or, il a
tellement de travail qu’il ne peut avoir de vie privée.
Son explication : l’entreprise offre de très bonnes
conditions de travail, afin que l’employé fasse de son travail sa vie.
Ça m’a rappelé une remarque d’Edgar Schein qui dressait un
parallèle entre les processus d’intégration des entreprises américaines et le
lavage de cerveau qu’il venait d’étudier dans la Corée d’après guerre de Corée,
et une autre remarque, cette fois de John Kenneth Galbraith, qui pensait que les dirigeants
américains appelaient leur vie sociale « travail ».
En tout cas, cela semble le cas pour Barack Obama. Mercredi
matin, France culture rapportait qu’il avait passé 600h sur un terrain de golf
depuis qu’il est président.