Fêter encore un peu la musique...

A vrai dire, cela fait plusieurs années que cet événement se fait sans moi. D'abord parce que je ne sais pas si c'est une impression, mais il me semble qu'à chaque fois il fait un temps apocalyptique ; cette année on a eu droit à un orage du tonnerre (je ne suis pas très fière de ce jeu de mots, j'avoue...). Ensuite parce que la foule et moi, ce n'est pas une grande histoire d'amour, alors me faire piétiner pour entendre ce qui ressemble surtout à une cacophonie, très peu pour moi (il est vrai que j'ai fait plusieurs fois la fête de la musique à Paris, ça avait une autre allure qu'à Orléans... ai-je déjà dit que je détestais Orléans ?). Enfin parce qu'il se trouve que bon, je travaille, que le mois de juin est finalement le plus chargé, que toute la fatigue de l'année se fait douloureusement sentir et que je n'ai qu'une envie : comater (mot qui vient d'entrer dans le dictionnaire) chez moi, surtout quand il fait froid dehors (ce qui ne devrait pas être le cas le premier jour de l'été, mais que voulez-vous, ce n'est pas nous qui décidons).

Pour toutes ces raisons, je ne fête pas la musique dans la rue le 21 juin. Je la fête tous les jours. Chez moi. En l'écoutant. En me pomponnant dans la salle de bain (activité qui me prend très longtemps comme vous pouvez vous en douter), en écrivant (parce que certaines chansons m'inspirent des textes, mais pas seulement), en m'habillant, en surfant sur le net. Parfois en dansant comme une dingue. Ou en faisant d'autres trucs des fois mais pour ça j'ai une playlist bien particulière avec notamment un titre de Donna Summer qui dure 17 min, et avant, une chanson autour d'une histoire de chapeau. Hummm. Bref.

J'écoute un peu de tout, mais j'ai des périodes où je suis monomaniaque de telle ou telle chanson. Du coup, pour répondre à la proposition de Leiloona pour sa radio des blogueurs (dont je n'arrive pas à insérer le logo je ne sais pas pourquoi), je vous propose deux de celles qui tournent en boucle chez moi en ce moment (tellement en boucle que j'ai peur que mes voisins ne finissent par porter plainte pour maltraitance, surtout lorsqu'il me prend l'envie de chanter... ceci dit, ils doivent être soulagés que je sois sortie de ma période Nirvana/Scorpions).