Ses amis balancent sur l’ex président Sarkozy, et pour cause…

Publié le 23 juin 2012 par Philippejandrok


Dans le fond nous l’avons échappé belle avec l’élection de François Hollande, car aujourd’hui, les langues se délient, les députés, ministres, amis UMP se lâchent, ils dénoncent le comportement, les attitudes, les menaces, les propositions douteuses en échange de faveurs sexuelles, les magouilles de notre ex Président, du candidat, de l’homme, les intrigues avec le fils, le Dauphin, le successeur, Nicolas Sarkozy a souhaité instaurer une forme de monarchie « sarkoziste » persuadé qu’elle serait pérenne, a-t-il échoué grâce à la Démocratie ?
Oui et non, mais je pense qu’il s’agirait plutôt des ses amis industriels, banques, labos, assurrances, ceux qui, tapis dans l’ombre font la pluie et le beau temps sur notre pays qui se sont chargés de le lâcher à la faveur de l’opinion française et de ce peuple prêt à exploser sous les rigueurs de la crise.

Mais à la guerre il vaut mieux sacrifier son roi que son peuple, les Bolcheviks ont sauvagement éradiqué les Romanov afin de permettre au communisme de s’étendre comme le voile de la mort sur un peuple qui déjà souffrait la misère, cela a-t-il changé le quotidien du peuple ?

Certes, mais le résultat est resté tragiquement identique, le peuple souffrait sous l’empire, il continua à souffrir sous la dictature du prolétariat et continue aujourd’hui sous Poutine.

Sarkozy n’est plus, vive le roi PS, mais le quotidien des français change-t-il pour autant ?

Le pouvoir ne change pas, seuls les têtes changent, le seul avantage que l’on pourrait y voir est la majorité parlementaire capable de voter des lois sans avoir de croche-patte de la part de l’UMP qui sait que même si la loi est bonne pour la France elle est mauvaise pour sa popularité, sur ce point la Droite de notre pays a beaucoup perdu et le peuple a gagner l’opportunité d’être enfin représenté et peut-être écouté, nous verrons cela.

Nous ne devons pas applaudir avec l’âne que Balaam voit en lui. L’âne voit le danger devant lui, Balaam lui impose d’avancer sans voir la vérité inéluctable et triche pour le manipuler et le faire aller de l’avant comme le font nos politiques avec le peuple.

Pour ce faire, on développe la médiatisation, la communication, la perversion des Sophistes, qui influence la naïveté des gens honnêtes, contre eux-mêmes et c’est bien le drame de la Démocratie.
N. Sarkozy a souhaité passer cette étape, il s’est auto proclamé beau-père des Français, car le seul a avoir mérité ce titre de père fut le Général De gaulle pour avoir combattu les Allemands dès le début. N. Sarkozy a méprisé la démocratie au point de la transformer pour en faire son mini royaume, sa pathétique dictature, son drame, son orgueil et sa volonté de pouvoir, ses amis, ses conseillers à tendance fascisante qui ne pensaient qu’à diriger, on se serait cru revenu au temps de M. Papon, collabo et fidèle serviteur d’une certaine idée de la France, une France qui n’existe plus depuis bien longtemps, une France métissée, colorée, si diverse qu’elle fait vomir les « vrais Français », mais qu’est-ce qu’un vrai Français, sincèrement je l’ignore.

La France est un pays de contrastes, ses habitants parlent plusieurs langues, dialectes, nationaux, internationaux, il n’y a pas de Français à proprement parler, mais des français tout simplement. Pour N. Sarkozy, les seuls Français étaient adhérents à l’UMP, toutes ses apparitions publiques étaient organisées en ce sens, aucun opposant, que des « amis », véritable petit Hitler de la communication, comment peut-on être un homme courageux avec un tel fonctionnement, et je dois avouer que par cette attitude, il trahissait ses propres origines Hongroises, qui auraient du faire de lui un combattant et pas un lâche qui se cachait derrières ses conseillers et leurs conseils imbéciles, qui lui ont fait perdre la guerre.

Il n’a vraisemblablement pas retenu la leçon de Giscard d’Estaing, il a trop joué de communication, on ne parlait, on ne voyait que Nicholas Sarkozy et Jean, son fils, son Dauphin sous diplômé qui briguait l’EPAD, alors que le père jurait l’obtention de postes au mérite, et quel mérite. N Sarkozy a développé l’injustice comme modèle promotionnel, un président de l’orgueil et de la honte, une erreur, une verrue sur la Démocratie.

A présent il faut, il serait nécessaire que les Français soient moins passionnels et d’avantage portés sur la réflexion, il est important que ce peuple prenne son destin en main et qu’il cesse de faire confiance à des marionnettes, jouets de ceux qui nous gouvernent dans l’ombre.
L’élection de Monsieur Hollande a été une élection choisie, (pas par les Français) imposée par un parti et murement réfléchie, F. Hollande avait déjà commencé sa transformation avant même que DSK ne soit mis hors course et si la mauvaise farce jouée à cet homme au comportement peu recommandable envers la gent féminine était justement le fait de ceux qui voulaient l’évincer contre N. Sarkozy à la faveur de M. Hollande, on présentait donc la probité et la morale contre la perversion et l’ostentation au sein d’un même parti, la simplicité à la richesse, tout ce dont les Français avaient besoin en ce moment de crise et de restriction. Cette élection nous montre à nouveau qu’en France on n’a pas le choix de son candidat, on nous l’impose, mais qui ?

Notez, que si je considérais M. Hollande comme un mou durant sa campagne, il s’est justement distingué par un comportement royal, sans mauvais jeu de mot, lorsqu’il a reçu son sac de farine en plein discours, il ne s’est pas plaint, il a assumé avec dignité, lorsque N. Sarkozy s’est pris une tarte à la crème par l’Entarteur, (notez que je trouve ce jeu de la tarte à la crème particulièrement stupide) N. Sarkozy, donc, était furieux, vindicatif, agressif et mauvais comme la gale, tout le monde se souvient du « casse-toi pauv’con », inimaginable de la part de F. Hollande trop conscient que son attitude doit toujours être posée et pleine de générosité apparente, quoique l’on en dise, nous avons un président calme, posé, intelligent et bon dialecticien.

Qui sait ce que l’avenir nous réserve avec ce gouvernement socialiste, mais si nous ne lui laissons pas sa chance, nous n’en sauront jamais rien…

Nous vivons une époque formidable…

pour info : "Le Monarque, son fils, son fief", éditions du Moment, 2012, 18,50 euros