Dorothy Parker, poèmes

Compte-rendu des rapports entre les sexes

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La femme exige la fidélité ;
L’homme raffole de nouveauté.
Pour elle l’amour est le seul avenir ;
Lui a d’autres sources de plaisir.
Elle se dévoue corps et âme à son roi ;
Le temps de dire ouf, il s’ennuie déjà.
Voilà le bilan de la situation,
Quel bonheur terrestre en espère-t-on?
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Les Hommes

Ils vous proclament leur Nord et leur Est
Parce que vous êtes telle que vous êtes.
Si leurs sentiments sont partagés
Alors ils essaient de vous changer ;
Et dès qu’ils sont sûrs de votre attachement
Ils veulent corriger votre comportement.
Vos humeurs, vos manières, tout les congestionne ;
Ils feraient de vous une tout autre personne.
Sans cesse ils vous pressent, ils vous bousculent;
Ils vous éduquent et ils vous manipulent.
Tout ce qu’ils admiraient devient condamnable.
Les hommes me fatiguent, les hommes m’accablent.
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(Sur le fait d’)Etre une femme

Quand je suis a Rome, pour quelle raison
Donnerais-je un œil pour être à la maison
Alors qu’a peine rentrée au pays,
Mon âme a le mal de l’Italie ?

Et pourquoi, mon amour, mon seigneur, avec toi
M’ennuie-je avec tellement d’éclat,
Mais à peine te lèves-tu pour t’en aller
Que je te réclame à mes côtés ?
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Les Miens

Laissez les dénoncer chacun de mes pleurs,
Laissez les railler et se plaindre.
Dans une semaine, dans un an, dans une heure
Je serai avec les miens.

Qui sommeillent maintenant, été comme hiver,
Dans des champs où la terre est très brune,
Et dont le cœur était déjà poussière
Avant qu’on ne les inhume.
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