Attendu mardi, le “coup de pouce” au Smic promis par François Hollande sera “raisonnable” et n’a pas été arrêté, a répété Matignon vendredi en réponse à des informations de presse sur une hausse de 2%, tempérant ainsi les espoirs des syndicats.
Photo AFP
“Une concertation est en cours”, “les arbitrages ne sont pas rendus”, a assuré la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Le journal Les Echos avance l’hypothèse d’une hausse de 2% qui serait “en grande partie un à-valoir” sur la revalorisation annuelle automatique prévue au 1er janvier 2013.
Le principe de ce “plus” exceptionnel, dont le montant sera dévoilé mardi, est de “rattraper ce qui n’a pas été accordé” durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait promis François Hollande. Le dernier “coup de pouce” remonte à 2006 (+0,3%).
Il viendra s’ajouter à la hausse du Smic, intervenue le 1er janvier comme chaque année, calculée notamment sur l’évolution des prix, comme le veut la loi. Entre novembre 2011 et mai 2012, l’inflation a atteint 1,4%.
Selon une des organisations consultées, interrogée par l’AFP, un arbitrage à “2,5%” était la dernière hypothèse évoquée dans les échanges entre partenaires sociaux et gouvernement.
Le gouvernement ne cesse depuis plusieurs semaines de prévenir que ce “coup de pouce” ne devait être qu’une avance sur la hausse obligatoire du 1er janvier prochain.
Cela signifierait en effet que la prochaine hausse légale ne prendrait en compte l’inflation qu’entre mai et novembre 2012, et serait donc faible.
Selon un expert du Smic, un tel à-valoir serait une première. “Ce n’est jamais arrivé”, confirme Geneviève Roy, vice-présidente de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), qui a redit vendredi son “opposition” à une hausse “qui mettrait en péril des milliers de petites entreprises”.
L’Union professionnelle artisanale (UPA) a elle réclamé au gouvernement “un coup de pouce le plus limité possible”, soulignant le risque de “freiner les perspectives d’embauches”.
Au-delà, la CFTC réclame un débat sur “une politique globale de hausse des revenus” afin de “régler le problème des travailleurs pauvres”.
Lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet, une table ronde sera consacrée aux moyens d’éviter que des salariés ne restent toute leur vie au Smic.
Le gouvernement entend également ouvrir un débat sur les règles de revalorisation du Smic, que François Hollande souhaiterait voir en partie indexé sur la croissance. Attendu mardi, le “coup de pouce” au Smic promis par François Hollande sera “raisonnable” et n’a pas été arrêté, a répété Matignon vendredi en réponse à des informations de presse sur une hausse de 2%, tempérant ainsi les espoirs des syndicats.
Le principe de ce “plus” exceptionnel, dont le montant sera dévoilé mardi, est de “rattraper ce qui n’a pas été accordé” durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait promis François Hollande. Le dernier “coup de pouce” remonte à 2006 (+0,3%).
Il viendra s’ajouter à la hausse du Smic, intervenue le 1er janvier comme chaque année, calculée notamment sur l’évolution des prix, comme le veut la loi. Entre novembre 2011 et mai 2012, l’inflation a atteint 1,4%.
Selon une des organisations consultées, interrogée par l’AFP, un arbitrage à “2,5%” était la dernière hypothèse évoquée dans les échanges entre partenaires sociaux et gouvernement.