Girl Walks Into a Bar // De Sebastian Gutierrez. Avec Carla Gugino, Zachary Quinto et Xander Berkeley.
Le réalisateur du très mauvaise Rise (avec Lucy Liu) et du très médiocre Elektra Luxx (avec Carla Gugino) retrouve son actrice fétiche dans Girl Walks into a Bar. Ecrit par Gutierrez lui même
(The Eve, Gothika, Des Serpents dans l'Avion), il a un bon palmarès de navets. Pour tout vous avouez, je n'avais pas vu sa filmographie avant de regarder ce film et j'aurais préféré ne pas le
faire. Si j'ai regardé Girl Walks into a Bar dans un premier temps c'est pour son cast. Il y a des acteurs et actrices que j'apprécie et puis ensuite parce que je suis plutôt client des films
chorales. Même si au fond, c'est rarement intéressant. Girl Walks into a Bar n'offre rien de bien exceptionnel, malheureusement. Utilisant la multiplication des lieux (les dix bars) pour
justifier la rencontre entre notre héroïne (Carla Gugino) et les multiples verres de whisky qu'elle va s'enfiler. Je me demande comment elle fait pour être encore debout à la fin du film. Le film
reste cependant suffisamment le monde de la nuit et des bars, mais tout ça avec une ambiance club des quarantenaires. Dommage, cela aurait mérité un petit dépoussiérage.
Une comédie à l'esprit vif qui suit un groupe de personne inconnues dans des histoires anthologiques qui se déroulent dans dix bars différents, au cours d'une soirée au coeur de Los
Angeles.
Au départ, Girl Walks into a Bar peine déjà à convaincre. La première scène, un échange entre Carla et Zachary Quinto manque de saveur. Le film raconte bien trop de choses banales dans cette
première scène et l'on décroche donc rapidement. Même si toutes les interactions ne sont pas mauvaises (en effet, il y a de bonnes idées ici et là comme avec Gil Bellows ou encore Emmanuelle
Chriqui) mais globalement, cela manque d'entrain. J'aurais aimé que le film me donne envie de l'apprécier. Le rythme est souvent bien trop lent, rythmé uniquement par quelques dialogues et
quelques scènes érotiques où des femmes se grattent la poitrine à des barres de pole dance ou encore des scènes sensées être d'action. Girl Walks into a Bar manque de finesse, et les multiples
histoires manquent par la même occasion de cohérence. C'est tellement ennuyeux par moment que j'ai eu l'impression que le film était terminé. Mais non, il me restait encore une bonne demie heure
à ce moment là.
Et pourtant, on ne peut pas dire que la durée soit un souci car il est rapidement vu (1h15 seulement). Le meilleur moment du film reste sûrement la fin qui vaut le coup d'oeil. C'était marrant et
cela permet d'enfin réveiller le spectateur qui aurait pu passer une bonne petite heure de sommeil devant un film bien trop sombre et bavard. La banalité des histoires racontées tue l'intérêt.
J'aurais aimé que l'on nous touche, que l'on utilise une bonne dose de musique de la nuit (dans les bars à Los Angeles ce n'est pas aussi mort qu'un rat crevé). Mais malheureusement, Girl Walks
into a Bar s'engonce dans des réflexions sans fond et avec une forme plus que discutable tournant autour d'un cast de bonne facture, malheureusement pour eux. Je ne comprends pas pourquoi
Hollywood continue de produire des films chorales alors qu'à mon sens ils sont assez mauvais (dans les derniers on peut citer le très mauvais Happy New Year).
Note : 2/10. En bref, un bon cast très mal exploité dans un film ultra bavard racontant des histoires vides et chiantes comme le vent.