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Dog Pound

Publié le 22 juin 2012 par Olivier Walmacq

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genre: drame (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

l'histoire: Davis, 16 ans, trafic de stupéfiants, Angel, 15 ans, vol de voiture, Butch, 17 ans, agression sur un officier. Une même sentence: la prison pour délinquants juvéniles d'Enola Vale. Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp: bourreau ou victime.

la critique d'Alice In Oliver:

Kim Shapiron est forcément attendu au tournant avec ce nouveau film, j'ai nommé Dog Pound. En effet, le réalisateur avait laissé entrevoir de bonnes choses et un cinéma différent dans Sheitan, un film d'horreur original mais non exempt de défauts.
Avec Dog Pound, les ambitions de Kim Shapiron sont plus grandes et le cinéaste change radicalement de style puisqu'il s'agit ici d'un drame.

Dans Dog Pound, nous suivons la trajectoire de trois adolescents différents, condamnés à effecturer une peine de prison dans un pénitencier pour mineurs.
Kim Shapiron a le souci de réaliser un film réaliste puisque il utilise un style quasi-documentaire. Au passage, on soulignera l'énorme performance des acteurs, totalement crédibles et investis dans leur rôle.

Pourtant, malgré de bonnes intentions et des qualités évidentes, Dog Pound n'est pas dénué de défauts. Certes, comme je l'ai déjà souligné, on suit le quotidien de trois adolescents dans un pénitencier, le but étant de leur faire retrouver le droit chemin. Malheureusement, en prison, les règles sont différentes.
Malgré la présence des matons, ce sont les petits voyous qui font la loi.

Et clairement, pour survivre et s'en sortir, il faut être le plus fort. Ce qui conduit certains jeunes non pas sur la voie de la rédemption mais adopter des comportements encore plus violents. Et c'est bien ce cheminement que vont suivre nos trois héros. Pourtant, on se demande bien ce que Kim Shapiron cherche à démontrer et à dénoncer.
Son film n'apparaît pas vraiment comme une critique contre les pénitenciers pour délinquants juvéniles.

Dommage, car cette thématique de la réinsertion aurait mérité un meilleur traitement. De ce fait, le film passe un peu à côté de son sujet, et est victime de son concept, à savoir de vouloir à tout prix signer un long-métrage sous forme de documentaire-vérité. Donc, au final, un drame un peu décevant mais qui mérite tout de même quelques encouragements. Après Sheitan, Kim Shapiron confirme son potentiel de cinéaste intéressant. Nul doute que ce réalisateur signera un jour ou l'autre le chef d'oeuvvre que l'on attend de lui.

Note: 12.5/20


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