L’Éclaireur par Patrick Faus
: cuisine banale
: cuisine d’un bon niveau
: cuisine intéressante et gourmande
: cuisine de haut niveau… à tous les niveaux
: cuisine exceptionnelle
On ne va pas s’attarder outre mesure sur le côté « modeux » du lieu et de l’affaire. Le passé des propriétaires et le « name dropping » des designers étant tout à fait secondaire. Il y a en ce lieu un restaurant avec un chef en cuisine (Olivier Génique, « passé » par Pourcel, Ducasse, etc.) et c’est cet aspect du « concept » qui intéresse, tout au moins jusqu’au moment de se mettre à table. Tous les ingrédients sont parfaitement au point : accueil moderne/chic, complice sans excès, la superbe créature noire qui vous drive jusqu’à votre table à travers un décor élégant, original, illustrée par la musique du moment (qui écoutera ça dans dix ans ?). Clientèle détendue, concentrée, contente d’en être et croisant les doigts pour que le lieu devienne vite à la mode.
La carte est sans surprises, presque classique pour ce genre d’endroit. Salade de gambas de Madagascar Thai, mangue et papaye, herbes fraîches, huile pimentée : fruits moulinés (dommage) mais l’ensemble acceptable. Caesar Salad King Crab l’Éclaireur : sèche, sucrine tristoune, sauce cocktail hyper salée, sans intérêt. Même punition pour les Côtelettes d’agneau grillées, tomates provençales ( ?) oignon caramélisé : beaucoup de bruit pour rien. Par contre, des Noisettes de veau rôties, gratin dauphinois au Comté : bien sûr, il n’y a pas de fromage dans le dauphinois mais il est bien tourné et le veau est rôti à souhait et fort goûteux. La surprise du chef. La Gaufre l’Éclaireur chocolat et chantilly est bien croustillante et fondante à la fois pour un dessert addictif. On ne peut pas en dire autant de la Poire Dame Blanche déstructurée (ça sonne si vieux déjà !) en fait une poire pochée, glace vanille, chantilly, sauce chocolat servie à part. Il y a du vin au verre et de l’eau en bouteille.
Une certaine lassitude nous étreint devant cette énième « recette » de restaurant où tout est en harmonie, de l’accueil au service, de la carte à la présentation des plats, de la clientèle au style du quartier. On ne peut s’empêcher de bailler en sortant et de penser à Claude Chabrol qui disait après un repas médiocre « Encore un de raté ! ». Bien résumé.
La carte est sans surprises, presque classique pour ce genre d’endroit. Salade de gambas de Madagascar Thai, mangue et papaye, herbes fraîches, huile pimentée : fruits moulinés (dommage) mais l’ensemble acceptable. Caesar Salad King Crab l’Éclaireur : sèche, sucrine tristoune, sauce cocktail hyper salée, sans intérêt. Même punition pour les Côtelettes d’agneau grillées, tomates provençales ( ?) oignon caramélisé : beaucoup de bruit pour rien. Par contre, des Noisettes de veau rôties, gratin dauphinois au Comté : bien sûr, il n’y a pas de fromage dans le dauphinois mais il est bien tourné et le veau est rôti à souhait et fort goûteux. La surprise du chef. La Gaufre l’Éclaireur chocolat et chantilly est bien croustillante et fondante à la fois pour un dessert addictif. On ne peut pas en dire autant de la Poire Dame Blanche déstructurée (ça sonne si vieux déjà !) en fait une poire pochée, glace vanille, chantilly, sauce chocolat servie à part. Il y a du vin au verre et de l’eau en bouteille.
Une certaine lassitude nous étreint devant cette énième « recette » de restaurant où tout est en harmonie, de l’accueil au service, de la carte à la présentation des plats, de la clientèle au style du quartier. On ne peut s’empêcher de bailler en sortant et de penser à Claude Chabrol qui disait après un repas médiocre « Encore un de raté ! ». Bien résumé.
L’Éclaireur
Galerie Royale
10, rue Boissy d’Anglas
75008 Paris
Tél : 01 53 43 09 99
Fermé le dimanche
M° : Concorde
Voiturier
Carte : 50 € environ