exemples d’aphorismes (page 2/2)

Publié le 22 juin 2012 par Dubruel


D’Arthur Schnitzler (1862-1931) :

-Dieu est-il le rêve de l’humanité ? Ce serait trop beau.

-L’humanité est-elle le rêve de Dieu ? Ce serait abominable.

-La haine du grand pour le petit est le dégoût ; la haine du petit pour le grand, l’envie.

 

De Xavier Forneret (1809-1884)

-L’homme commet une faute en naissant, celle de naître.

-En regardant la mort, on voit le néant vivre.

-Le sapin dont on fait les cercueils est un arbre toujours vert.

De Ramon Gomez de la Serna (1888-1963)

-Il ne faut pas oublier que le jour du Déluge ceux qui savaient nager se noyèrent aussi.

-Il serait naturel que les oiseaux endormis tombent des arbres.

-La Terre étant ronde, le kilomètre devrait être rond et non pas carré.

De Louis Scutenaire (1905-1987)

-Je suis un optimiste qui a eu des malheurs.

-Avec les mots, on marque le mouvement ; avec les images, on le fixe.

-Les chefs sont des salauds puissants ; les sujets, des salauds en puissance.

De E. M. Cioran

-Chopin a promu le piano au rang de la phtisie.

-Quel dommage que, pour aller à Dieu, il faille passer par la religion.

-La vieillesse, en définitive, n’est que la punition d’avoir vécu.

De Robert Sabatier

-Petit poisson deviendra grand si le pêcheur en raconte la prise.

-S’il n’y a que la vérité qui blesse, à quoi sert le mensonge ?

-L’idéal serait d’être d’une bonne santé contagieuse.

De Serge Gainsbourg

-L’homme a créé des dieux ; l’inverse reste à prouver.

-Si le Christ était mort sur la chaise électrique, tous les petits chrétiens porteraient une chaise autour du cou.

-Jamais je ne me suis mieux entendu qu’avec personne.

Et encore…

De Tristan Bernard 

-On ne perd rien à être poli ? Si, sa place dans le métro.

Du cellérier de l’abbaye Saint Sulpice (Ain), Dom Crochon (fin du XIIIème s.)

-On fait toujours plaisir aux gens en venant les voir ; si ce n’est en entrant, c’est en sortant.