Pollution et nourriture, la terre pourra-t-elle accueillir 10 milliards d’hommes et de femmes ? L’espace Schengen ne va-t-il pas exploser, le paradis européen pourra-t-il perdurer à proximité et en contact de la pauvreté de pays aux populations toujours plus nombreuses ?
Slogan : « La planète en a marre des bébés », mot d’ordre : « Coupons les couilles des fertilistes » pour la manifestation du samedi 12 mai 2012 à Paris sur les marches de Montmartre au pied du Sacré-Cœur organisée par le "Collectif des Lutins Obstinément Dénatalistes" contre la "surpollupopulation".
M’enfin! cette manifestation pour la décroissance démographique ne serait-elle pas plus efficiente si elle avait lieu dans des pays où la population surabonde, plateformes d’émigration vers des pays qui maîtrisent leur natalité ?
Sans doute ce que pensent également les Nations-Unies :
« Un nombre moindre d’enfants par femme peut générer des dividendes économiques sur une période « aussi longue que 50 ans ».
(…)
[La Commission de la population et du développement] a insisté sur le fait le respect du droit de la femme à décider du nombre d’enfants qu’elle souhaite avoir avait un impact direct sur l’essor socioéconomique d’un pays.
(…)
Les conférenciers ont appelé les pays en développement à faire preuve de volonté politique, en plaçant en tête de leurs priorités la problématique démographique. »
A noter également parmi les revendications du collectif des "Lutins", la « suppression de la publicité, qui, sans compter qu’elle instrumentalise des bébés idéalisés à des fins mercantiles, joue un rôle évident de crétinisation-lobotomisation de la population et donc de renforcement de ses penchants irresponsablement natalistes. »
Alors que la conférence des Nations Unies sur le développement durable va s’ouvrir à Rio, Cristovam Buarque, sénateur brésilien et ancien ministre de Lula, accuse notamment « la publicité qui rend désirables la surconsommation et le gaspillage ». (Nouvel Obs du 10 mai 2012, page 32, "Pour un nouveau tribunal moral" par Jean-Marc Salmon)
Les liens entre la publicité et la réduction du taux de fertilité seront-ils au centre des débats de la Conférence de Rio sur le développement durable (Rio+20) ?
Mais qui donc est le dindon ?
Pour les commentaires, c’est ici.