Alors que je découvrais le remix de Bad Girl de M.I.A (avec Missy Elliot et Rye Rye) j’ai eu envie d’écrire cette article. Pas pour vous faire découvrir ce morceau, pas très intéressant (moi et le hip hop, ca fait 4) mais pour parler fête de la musique.
Il faut que je me rende à l’évidence, je n’ai plus 20 ans. Je ne suis plus lycéenne ni étudiante. Je ne prend plus plaisir à arpenter les rues de Paris en pleine nuit, ivre d’alcool bon marché du Franprix spécialement ouvert pour l’occasion, où défilent, entre les clochards, quelques jeunes soucieux de battre leur record de taux d’alcoolémie. Je n’aime plus prendre le métro à 4 heures du matin, au milieu des vomis et des quelques âmes égarées qui ne retrouveront leur route qu’une fois la nuit passée sur un banc de la capitale.
Aujourd’hui, je travaille, telle l’ouvrière modèle, et subis une pleine période de compétition ravageuse (poke Djerem
Saut qu’aujourd’hui, 21 juin, c’est non seulement l’été, d’ailleurs célébré par un tonnerre des plus redoutables, mais aussi la fête de la musique. Chouette initiative de notre feu-député Jack Lang, qui lui permet encore aujourd’hui de passer pour le ministre de la culture… à vie. Je n’ai rien contre, bien au contraire, un peu de festivité ne fais pas de mal, surtout en période de crise planétaire. Mais là, je suis exténuée. fatiguée, éreintée, éteinte, morte. Je ne rêve que de mon doux oreiller moelleux liberty, qui m’attend tout frais tout beau.
Pas de problème, pourquoi te plains-tu Victoire, va donc te coucher ! Me direz-vous. Bien sûr. Sauf qu’un chanteur bas de gamme s’est lancé comme défi d’arroser ma rue de toute sa sono. De reprises médiocres en solos pénibles, cet homme a décidé que c’était aujourd’hui le moment de jeter à la figure du monde son pseudo talent. Son quart d’heure de gloire j’aurais aimé, mais on est bien parti pour ces 5 heures. Quel performance, même Prince n’en donne pas autant à ses concerts. Même NRJ12 s’avoue vaincu et n’arrive pas à couvrir le son du barde du 17e. Fichtre.
Mais on ne peut pas tout lui reprocher, grâce à ce grand artiste de comptoir, j’ai écris ces quelques lignes, et vous fait partager un moment glorieux de ma vie trépidante de vieille parisienne. Alors merci toi le recalé de la star ac, le chanteur du jeudi, la star du PMU. Et vive la musique !
Victoire.
PS : ah oui, si vous avez envie de rire un coup (et aussi de participer !) allez voir mon super tumblr de la mort (merci Asos) lancé hier :p
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