44 % des investisseurs mondiaux s’attendent à des rendements de 5 % ou plus pour l’année en cours.
En Amérique, nous sommes plus optimistes qu’ailleurs. 55 % des Nord-Américains et des Sud-Américains prévoyant des gains. Les résultats de cette enquête font ressortir de nombreux paradoxes. S’ils devaient investir que dans un seul pays l’an prochain, 56 % des épargnants choisiraient le leur. Étrangement, il ne s’y trouve que 37 % des répondants pour croire que leur patrie présente la meilleure opportunité.
Bizarre n’est-ce pas? Pourtant, la diversification a été et demeure toujours la meilleure approche afin de profiter des occasions à l’échelle mondiale.
Le risque de ne pas prendre de risques
Les analystes de Franklin-Templeton expliquent que l’aversion pour le risque est naturelle. Les instincts qui ont aidé nos ancêtres peuvent nuire aux investisseurs contemporains. Notre ADN est « programmé» pour éviter de souffrir à répétition, ce qui explique que les corrections boursières aient incité de nombreux investisseurs à se réfugier dans l’encaisse ou les CPG et à y demeurer.
Mais qui dit faibles risques dits aussi faibles rendements. Les placements sans risque ne représentent peut-être pas la meilleure solution, surtout si vous êtes en train de bâtir votre portefeuille et que vous avez un horizon assez long avant de devoir faire des retraits importants. Que vous soyez opportuniste ou pessimiste, il est plus important que jamais de vous doter d’un plan financier. Il y a des placements sécuritaires, des approches sécuritaires et des placements qui, sans être audacieux, ont une volatilité faible. Malgré vos craintes, vous pourrez avoir des gains supérieurs tout en restant dans votre zone de confort.
En conclusion, la célèbre citation de Sir John Templeton est toujours d’actualité. Eh oui, nos cycles fonctionnent encore de la même façon qu’autrefois. « Les marchés haussiers naissent du pessimisme, se développent dans le scepticisme, mûrissent dans l’optimisme et meurent dans l’euphorie. »