Ayé, la phase de groupe est finie, désormais c’est la mort subite! Mais avant ça, retour sur cette dernière journée de poule qui a vu pas mal de surprises, des confirmations et des stars qui ont sorti la grosse performance à l’orgueil. De quoi s’offrir une équipe-type entre roublardise et égo surdimensionné.
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Gardien:
.Hugo Lloris (France): C’est bien simple, sans lui, la France peut finir avec 5 buts dans la musette. Entre réflexes, fondamentaux et claquettes d’une autre galaxie, Hugo a sorti la panoplie du sauveur. Pas suffisant mais de quoi justifier son statut de capitaine.
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Défenseurs:
.Joao Pereira (Portugal): Les habitués du championnat ne sont pas surpris de la bonne tenue du latéral/capitaine du Sporting durant cet Euro. Et sa performance -auréolé d’une magnifique passe décisive- contre les Pays-Bas suffira à ce que les autres retiennent son nom pour les saisons à venir.
.Olof Mellberg (Suède): Quatrième Euro pour le doyen de la sélection (le premier en 1996!) et sûrement le dernier. Pour marquer le coup, Olof n’a pas hésité à se faire plaisir. Dur sur l’homme, envoyant paître tout ce qui se présentait face lui et encore dangereux sur les coups de pied arrêté. Olof Duty.
.Gordon Schildenfeld (Croatie): Si l’Espagne s’est faite dessus durant toute la seconde période, c’est tout d’abord parce que Gordon a mangé tout cru tout espagnol pénétrant dans la surface. On lui promettait l’enfer avec Corluka, mais l’enfer ce sont les autres qui l’ont vécu.
.Federico Balzaretti (Italie): Prandelli a décidé de replacer une défense à 4 avecle latéral de Palerme à gauche. Si Giaccherini n’a pas à rougir de ses deux performances, force est de constater que « Balzac » est quand même un ton au-dessus. Avec classe.
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Milieux:
.Sami Khedira (Allemagne): Souvent cantonné à un rôle de récupérateur dans l’ombre des techniciens du milieu allemand, l’ancien de Stuttgart a prouvé qu’il avait lui aussi du football dans les jambes avec une performance de tout premier ordre sur le plan offensif.
.Daniele de Rossi (Italie): Replacé au milieu, le romain s’est montré tout aussi précieux et utile. Il a en plus profité du match moyen de Pirlo pour briller dans le jeu de passes. Le couteau-suisse italien.
.Luka Modric (Croatie): Très discret jusque là, Luka a attendu le match face aux espagnols pour montrer qu’il n’a rien à envier à l’entre-jeu ibère. Une performance de très haut niveau où il a marché sur tout le monde. Peut être la meilleure performance individuelle de l’Euro jusque là. Et malheureusement, on sait que c’était sa dernière.
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Attaquants:
.Cristiano Ronaldo (Portugal): Nullissime contre le Danemark, Cricri en avait encore pris pour son grade et son mental de roumain. Le gominé portugais a mis tout le monde d’accord avec un match d’homme contre les Pays-Bas. Profitant des largesses hollandaises derrière, il a su répondre au bon moment en marquant les deux buts de son pays et se distinguant par une incessante activité.
.Vaclav Piclar (République Tchèque): Ok, la République Tchèque ne fait bander personne et tout le monde leur prédit une rouste face aux portugais ce soir. Mais attention à ne pas les sous-estimer, le futur ailier de Wolfsburg. Explosif, accrocheur, il a effectué trois matches très intéressants. Il était temps de le récompenser après son excellente partition contre les polonais.
.Zlatan Ibrahimovic (Suède): C’était tellement obligé. Déjà éliminé, Zlatan avait à coeur de montrer qu’il allait manquer pour la suite de la compétition. Il part avec le plus beau but de la compèt’, l’honneur sauf et les cadavres de Rami, Mexès et Diarra. Le tout en marchant.
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Méritent d’être nommés:
Iker Casillas (Espagne)
Vasilis Torosidis (Grèce)
Pepe (Portugal)
Yuri Zhirkov (Russie)
Mesut Ozil (Allemagne)
David Silva (Espagne)
Nani (Portugal)
Antonio Cassano (Italie)
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