« Ce n’est pas en améliorant la bougie que l’on a inventé l’ampoule électrique. Ne changeons pas seulement les hommes, changeons les institutions. » Véritable paradigme politique de l’Alliance Royale, cette citation résume à elle seule la réelle volonté réformatrice prônée par les candidats : changer les institutions en profondeur pour pouvoir sereinement avancer vers le Bien Commun, et non se contenter d’améliorations relatives d’un système politique en bout de course.
Ainsi, les 34 candidats royalistes fondèrent principalement leur argumentaire sur deux piliers politiques, deux propositions fondamentales pour en finir avec l’actuel marasme social : sortir de l’actuel jeu partisan qui inhibe toute véritable politique nationale, et surtout mettre en place une profonde réforme parlementaire, fondant la représentation non plus sur un ensemble donné de français mais sur des collèges sociaux-professionnels représentant les corps intermédiaires.
Principe de subsidiarité, représentation réelle, moralisation et constance politique : telles sont les valeurs fondamentales, proches du dernier Principe non négociable sur les intrinsèques dangers de l’individualisme social, qui découlent du programme de l’Alliance Royale.
Et force est de constater l’attente politique des français sur ces sujets. Conscients de la non-représentativité d’une assemblée nationale verrouillée par l’actuel système partisan, la plupart des citoyens de notre Pays se sentent politiquement abandonnés par la république, qu’elle soit de droite ou de gauche d’ailleurs. En découle cette prévisible abstention massive (44%), ce rejet complet d’un système parlementaire dans lequel ils ne se reconnaissent pas.
Reprenant pied dans ce « pays réel » cher aux Maurrassiens, les nombreux candidats royalistes ont ainsi mis en place une véritable campagne de propagande, sensibilisant les français aux véritables errements républicains. Face à eux se sont malheureusement élevés de nombreux murs : l’incompréhension et les saillies médiatiques, la bêtise humaine et surtout la déformation intellectuelle propre à notre société moderne. Ainsi, même si la plupart des gens rencontrés soutenait en général l’idée royale et les propositions énoncées, le panurgisme a eu raison de l’intelligence politique, et les résultats électoraux ne suivirent donc pas : 2900 votes royalistes sur l’ensemble national, soit près de 0.2 % en moyenne par candidat.
A contrario, les résultats militants semblent réellement satisfaisants : jamais depuis les dernières décennies, l’idée royale n’aura été ainsi portée dans toute la France. Mieux, les multiples réunions politiques organisées ont pu montrer que l’idée royale intéressait réellement et pouvait, si Dieu le voulait, devenir une véritable force dans quelques années : 80-100 voix par circonscription, c’est autant de royalistes à aller chercher et à appeler au militantisme local. Ce que feront assurément les 34 valeureux candidats pendant ces quelques mois qui précèdent les prochaines élections…