Chronique Oceania des SP

Publié le 21 juin 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Ce lundi est sorti dans les bacs Oceania, le neuvième album studio du groupe The Smashing Pumpkins.

L’opus débute par Qasar, un titre puissant, avec le son lourd saturé en guitares électriques et la rythmique saccadée de la batterie caractéristiques des titres les plus forts des Pumpkins.

S’ensuivent des titres plus mélodieux, Panopticon, ou le laissant paraître au début avant une explosion de guitares, The Celestials.

Violet Rays et son gimmick électronique planant nous emmène dans une odyssée spatiale et My Love Is Winter est plus classique dans le fond et la forme avec moins de changements de rythme.

One Diamond, One Heart laisse ressortir un côté new wave et Pinwheels démarre sur un contraste entre les synthétiseurs froids et les guitares puissantes et chaudes avant de devenir une ballade.

Oceania est la piste fleuve de l’album (plus de 9 min), obligatoire d’un bon album des SP : d’abord ballade rock, jusqu’à une première rupture où le morceau devient une ballade folk, avec guitare sèche puis une deuxième où le morceau devient ultra planant avec une nappe de synthé que les Floyd n’auraient pas reniée.

Viennent Pale horse, une ballade rock typique de l’esprit du groupe, The Chimera, Glissandra et Inkless, 3 titres puissants où les guitares sont bien de retour et Wildflower, un titre calme et planant, traditionnel pour finir un album des SP.

Au final Oceania est un album de construction typique des Smashing Pumpkins. Du bon son, un peu rétro parfois, mais je me suis retrouvé adolescent écoutant à fond Mellon Collie and the infinite Sadness ou Adore.

Sans atteindre ces deux albums qui sont ma référence pour ce groupe, ce nouvel opus est un joli voyage sur un océan, parfois déchainé, parfois d’huile, où se mélange tout ce que les SP ont toujours fait de mieux.

Cette nouvelle formule des Pumpkins (sans aucun ancien, hormis évidemment Billy Corgan) nous fait remonter le temps de bien 15 ans, et ça fait du bien.