Enterrement d'une vie de cancre, par Hervé Mestron

© Syros juin 2012, Hervé Mestron

Quand un cancre invétéré rencontre une mystérieuse gothique surdouée à la démarche mécanique...

"Bruno est le cancre de la classe, le vrai, et fier de l'être. Jusqu'à ce que Madeline, une nouvelle élève mystérieuse, s'installe à côté de lui au dernier rang. Que cache donc cette jeune fille si sûre d'elle et cultivée, austère mais pourtant très lookée ? Obnubilé par cette question qui donne à sa vie un sens inattendu, Bruno délaisse du jour au lendemain le rôle du guignol qui lui allait comme un gant. "Le savoir est une arme", a-t-il entendu affirmer Madeline. Et ça change tout."

Ce roman se lit vite. Son héros peut avoir un côté provocateur très exaspérant, mais on se prend vite au même jeu que lui, à savoir découvrir quel secret cache Madeline. Vient ensuite un beau message de tolérance sur le handicap, une fin attendue, gentillette et idyllique, mais sympathique. Entre celle qui voudrait rester sur les bancs de l'école mais qui ne peut pas, et celui qui devrait mais qui ne veut plus, le scénario va résoudre la question à coup de bons sentiments et d'arrangements optimistes. Plaisant mais pas renversant à mon goût.