Résumé Éditeur :
- Il a des côtes cassées, le nez cassé, et trois ou quatre dents en moins. Et un problème à la cloison nasale. Il était à l'hôpital quand je lui ai parlé.
- Désolé de l'apprendre. Nous recherchons la satisfaction des clients.
Quand un tripot clandestin se fait braquer par deux individus cagoulés, le boss local charge son meilleur homme de main, le redoutable Jackie Cogan, de "régler le problème".
Dans le grand bazar des bas-fonds de Boston, où prospèrent escrocs minables et gangsters sans pitié, Cogan va faire le ménage à sa manière, efficace et glaciale.
Mon avis :
Qu'il est difficile de parler d'un roman que l'on a abandonné faute d'intérêt. Surtout quand on a reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat.
La couverture de ce Polar de George V. Higgins, paru pour la première fois en 1974, est magnifique. Quoi de plus naturel donc, d'être charmée et d'avoir envie de découvrir son contenu.
J'en resterais là des points positifs car j'ai vite déchanté en entamant la lecture. Toute l'histoire est écrite sous forme de dialogue, comme un scénario. Jusque là pas de problème. Mais le langage utilisé est des plus désagréable. Les personnages s'expriment dans un baragouin de bas étage incompréhensible pour moi. Même un enfant de 5 ans y perdrait son langage... J'ai plusieurs fois dû revenir sur des passages entiers pour tenter de déchiffrer le sens du texte. C'est pour dire ! Il se peut que la traduction y soit pour quelque chose. En anglais ça rend peut-être mieux. Là c'est du charabia indigeste. Désolée.
De ce fait, je ne suis pas entrée dans l'histoire. Pour être tout à fait franche, je n'ai même rien compris.
Donc dans ce contexte, j'ai vite passer mon chemin et j'ai refermer le livre sans aucun état d'âme.
Je souhaitais découvrir cet auteur, mais je pense sincèrement qu'il me faudra choisir un autre de ses romans.
Je remercie quand même Babelio et les Editions Michel Lafon pour leur gentillesse.
Un petit extrait...:
" - J'te jure ! dit Frankie. Et j'ai dû conduire comme ça pour rentrer, ça collait de partout, bon Dieu de merde! Les mecs qu'étaient au Howdy où j'allais tout le temps, tu sais ? Je les entendais parler de toutes ces pouffes qu'étaient toujours chaudes. Et j'les croyais. Y me donnaient les noms. Les vrais noms. Et moi, je faisais rien. "