L’aromathérapie à l’origine de la médecine moderne.

L’histoire de l’aromathérapie peut être remontée jusqu’il y a près de six mille ans quand les rites mystiques, magiques et religieux allaient de pair avec les pratiques thérapeutiques. Les Egyptiens ont été les premiers à inclure la combustion de l’encens et des herbes aromatiques lors de rituels en l’honneur de leurs dieux. 

Le processus de l’embaumement et la momification, également mises au point par les Egyptiens, sont une autre partie intéressante de l’histoire de l’aromathérapie. Cette pratique était censée ouvrir la voie vers l’immortalité. 

 Les rois mages rendant visite à Jésus et offrant de l’encens et de la myrrhe sont une évocation manifeste du coté précieux des herbes et de leur utilisation  Les herbes et les épices venaient de Grèce, Rome, Perse, Chine, Babylone et Assyrie, et leur valeur était comparable à celle des pierres et des métaux précieux. L’or ne faisait-il pas partie lui aussi des présents offerts à Jésus ?

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L’utilisation de parfums à base de plantes à des fins médicales a été importée par la médecine européenne. L’histoire de l’aromathérapie reconnaît Asclépios, un médecin grec, comme l’un des thérapeutes les plus érudits dans la connaissance des herbes et leur utilisation pratique.  

Hippocrate, à son tour, s’est appuyé sur des bains, des massages et des infusions ainsi que sur l’administration interne des herbes pour la plupart de ses remèdes. Reconnu comme le père de la médecine moderne, Hippocrate tient une place particulière dans l’histoire de l’aromathérapie. Durant toute sa vie, il a étudié plus de deux cents sortes d’herbes qui sont encore la base de thérapies aujourd’hui.

Presque toutes les cultures ont une part dans l’histoire de l’aromathérapie par le simple fait qu’il existe une convergence commune: l’utilisation des herbes pour le traitement de tous les maux du corps. Romains, Grecs, Arabes, les Celtes… ont apporté leur contribution à l’usage des simples.

La médecine moderne et la science en général ne seraient pas les mêmes sans les traditions orales et écrites qui nous viennent de la nuit des temps et qui constituent l’essence même de thérapies à base de plantes.