« Cradle to cradle » ne règle pas la crise de l’énergie. Ou, plutôt, il semble penser que cela se fera pas à pas, et que l’on finira par en revenir au circuit énergétique qui alimente le reste de la nature. C’est probablement juste. Si ce qu’il appelle « le produit comme service » est adopté, tout un tas de choses pourront devenir quasi éternelles. Par conséquent, la production mondiale et, corrélativement, son besoin d’énergie se réduiront massivement. Nous entrerons dans le domaine de compétence des énergies renouvelables.
Il y a 30 ans, j’ai fait une étude sur l’énergie solaire, à laquelle on croyait beaucoup à l’époque. Curieusement, cette étude, qui n'était qu'un exercice scolaire n’a aujourd'hui encore rien de ridicule. J’avais constaté que ce que l’on appelle maintenant les clean tech étaient à des années lumières de produire une part significative de nos besoins en énergie. Par contre, en adoptant des recettes aussi vieilles que le monde, il était possible de réduire massivement notre consommation. Par ailleurs, les pays en développement avaient de faibles besoins en énergie, qui pourraient être satisfaits par des techniques rustiques et anciennes.