Après un séjour à New-York, l'exposition consacrée à Tim Burton (l'excentrique réalisateur-scénariste-producteur) a déménagé à la cinémathèque de Paris le7 mars dernier, et y reste encore jusqu'au 5 août. Enfin une occasion de faire quelques pas dans les méandres de l'univers du grand monsieur Burton et d'entrer dans son imagination, créatrice de personnages plus marginaux les uns que les autres...
Comment louper ça ?! C'est donc avec un grand enthousiasme que je m'y suis rendue, prête à me faire aspirer par son monde fantastique. Peut être cet article vous convaincra d'y faire un tour et, pour ceux/celles qui ne pourront malheureusement pas s'y rendre, pas de panique, suivez ma plume et vous en aurez un petit aperçu !
Je tiens tout d'abord à faire une remarque à l'attention des éventuels intéressés : N'y allez surtout pas en ayant l'intention d'acheter vos tickets sur place... Une queue immense vous y attend. Heureusement il y a des solutions à tout et je vous révèle l'astuce : Il existe d'autres points de vente pour les billets, tels que Carrefour ou la Fnac par exemple : il suffit de vous y rendre et de réserver un jour et une heure, qui seront inscrits sur les billets que vous achèterez. Sur place, une file est réservée aux personnes ayant déjà des billets. Durée de l'attente : 10 minutes !L'exposition en soi est un peu comme une mallette trouvée au grenier avec mille souvenirs à l'intérieur. Des centaines de dessin sont accrochés au mur, où Tim Burton y avait griffonné des histoires, des gags, des petits personnages et des mondes lugubres. Il y en a tellement qu'il est difficile de tous les voir d'autant plus qu'il y a aussi beaucoup de visiteurs. Nous pouvons aussi y découvrir des figurines représentants les différents personnages qu'il a inventé ainsi que leurs histoires, propres à chacun. (Par exemple le célèbre enfant huître -Voir photo ci-dessous- ou encore la fille au coeur percé d'aiguilles)Trois figurines géantes représentent même sa drôle de famille : L'enfant est le plus grand de tous, sa femme la plus petite, et lui est moyen. Au fil des pièces l'histoire de Tim Burton est retracée : Ses débuts ("Je ne savais pas dessiner mais je me suis dis, peu importe ce que les autres en pense, au fond, le principal c'est que j'aime le faire"), son passage à Disney, ou encore ses films. Différents accessoires utilisés pour ceux-ci sont également exposés : Les rasoirs du barbier assoiffé de vengeance Sweeney Todd, costumes divers et variés, marionnettes de Willy Wonka dans Charlie et la chocolaterie ou encore les masques du héros Batman. D'ailleurs, j'ai pu apprendre que Tim Burton n'avait pas choisis Batman par hasard : Superman était un héros trop parfait à son goût et, aimant les personnages torturés et marginaux, il se tourna vers l'homme chauve-souris, personnage complexe à deux facettes qui tire son côté de sombre de l'assassinat de ses parents.