Comme chaque année pour la Fête de la Musique, le Podium Ricard S.A Live Music s’installe place Denfert Rochereau à Paris et offre une scène aux artistes soutenus par le FAIR. Au programme de cette édition 2012 : Twin Twin, Concrete Knives, Frànçois & The Atlas Mountains et l’irrésistible Carmen Maria Vega.
Carmen Maria Vega signe un retour éclatant avec le flamboyant « Du chaos naissent les étoiles ». Un registre plus large, plus rock, tant au niveau des textes que de la musique, lui permet de laisser éclater sa personnalité d’artiste hors-norme en faisant craquer son habit de chanteuse réaliste devenu trop étriqué. Une étoile (re)nait…
Frànçois & The Atlas Mountains est la première signature française du prestigieux label anglais Domino. Sur scène, les chœurs célestes s’élèvent de tout bord, et un sentiment d’apesanteur saisit le spectateur alors que les voix, les nappes de claviers et les percussions africaines se fondent en pop immédiate pour jeunes gens modernes.
Emmené par deux chants au magnétisme incroyable et aux tonalités réjouissantes, Concrete Knives est une machine à hymnes qui ressuscite les fantômes des eighties pour en faire un savant mélange de rock et de pop acidulée. C’est frais, c’est juste, c’est la rencontre de la lame et du béton qui fait de belles étincelles !!
Que de chemin parcouru depuis 2010 lorsque ces trois jeunes gens déjantés remportaient le concours « Lance-toi en Live » et prenaient ainsi part au Ricard S.A. Live Music Tour. C’est avec une grande fierté que la scène Ricard S.A Live Music accueillera à nouveau leur bondissant panachage de rock, d’électro et de slam !
Voilà pour ce programme si alléchant ! Et pour couronner le tout et rendre (notre) soirée si merveilleuse, La Bulle Sonore aura le privilège de suivre l’enivrante Carmen Maria Vega avant et pendant le concert, histoire de vous rapporter quelques clichés des balances ou du déroulement de la soirée vu par Carmen himself ! Mais pas seulement, on aura aussi la chance d’interviewer l’artiste … ça ne sera pas la première fois certes mais on va essayer de parler de nouveautés, du nouvel album, des projets à venir et … surprise, vous verrez tout cela le jour J
On vous laisse avec quelques passages d’une interview qu’on avait organisé avec Carmen juste avant la sortie de son album :
J’ai toujours eu du mal à parler de Carmen Maria Vega ou lui consacrer un article, pour plusieurs raisons dont l’une, la plus importance si je puisse dire qui me rappelle certainement un autre artiste que j’ai adulé et qui grâce à lui j’ai rencontré l’univers de Carmen. Parlons justement de Carmen, de toutes ces concerts sold out, des festivals où elle filait des méchantes claques avec son groupe. Parlons un peu de la scène, de cette énergie incroyable, de cette alchimie avec tous ses musiciens, … Chacun a peut-être connu l’univers de ce groupe si magique de différentes façons, du bouche à oreille, en passant par les festivals, les émissions télés, un flyer qu’on nous a distribué ou pendant une soirée en parlant de nos dernières découvertes. Mais ce qui est sûr c’est que beaucoup ont découvert cette étoile via la scène.
Peut-on parler de Carmen comme d’une comédienne qui chante ? Ou même retrouver la nostalgie du passé ?
Carmen Maria Vega : C’est vrai j’ai tourné dans le film de Béatrice Pollet » Le jour de la Grenouille » et que je viens du théâtre mais ce n’est pas de la nostalgie … J’ai toujours rêvé de tourner dans un film depuis toute petite, j’ai toujours voulu faire du cinéma et donc quand on m’a proposé ce rôle ben j’étais ravie ! En France, on a tellement mal avec les doubles casquettes et toutes ces comédiennes qui font de la chanson (et vis-versa). J’ai toujours été plus comédienne que chanteuse, je commence enfin à m’assumer en tant que chanteuse et cette opportunité de faire du cinéma ben c’est la chanson qui me l’a apporté (sourire), ce qui est drôle je trouve.
Carmen a une incroyable énergie, elle dynamite la chanson française ! Les dates de concerts, n’en parlons pas ! Trois ans de tournée avec le premier album « La Menteuse », on se demande vraiment si lui arrive de se reposer … un peu
Carmen Maria Vega : Pour la petite anecdote, on a d’ailleurs tourné le film en même temps que la tournée, je te jure c’était une catastrophe en terme d’épuisement ! J’ai fait 4 jours de tournage puis je repartais en tournée puis re-tournage …
Carmen m’a souvent transporté dans cet équilibre fragile et émouvant, m’a mainte fois fait monter des marées de sel à mes pupilles, m’a fait frémir le coeur sur un « Qu’est-ce qu’ils sont cons » … Carmen Maria Vega me rappelle à chaque fois Matthieu Côte, une de ces rencontres que je n’oublierai jamais et qui grâce à lui j’ai pu découvrir l’univers de cette irrésistible étoile pas comme les autres.
Remerciement : Julie du Fair