Un milliard de personnes sont menacées par la désertification dans le monde. Le Sahel et ses populations sont particulièrement affectés par ce phénomène. Pour en limiter les effets, une gestion optimale des ressources est nécessaire.
Au Mali par exemple, ACF promeut et encourage, par des programmes « argent contre travail » la mise en place de « zaïs » qui enrichissent la terre tout en freinant l’érosion.
On a souvent l’image du sahel comme d’une zone aride et sans pluie. Erreur ! Dans certaines zones, elles peuvent être si violentes qu’elles emmènent avec elles la terre si précieuse ; à chaque fois, ce sont des jardins qui s’en vont. Pour limiter le ravinement et favoriser la régénération de la végétation, plusieurs techniques existent. Exemple de technique traditionnelle: la construction de "zaïs". "Ces trous ont pour fonction de piéger l’eau", témoigne Faroukou Garba, responsable sécurité alimentaire d’ACF en Afrique de l’Ouest. "Ici, dans cette région du Mali, l’eau lessive les terres; l’aménagement de zaïs permet de la retenir, ce qui favorise le maintien d’un bon niveau d’humidité, mais aussi le dépôt de matière organique. Elle se sédimente et enrichit les sols. ACF a développé ce programme dans 14 villages au Mali. C’est essentiel car vous savez, la crise que traverse le Sahel aujourd’hui, elle est aussi liée à cet appauvrissement des terres."