Premier post d'une série sur les effets d'une augmentation de 14 degrés de la température moyenne à l'échelle du globe.
Une augmentation aussi soudaine se traduira notamment par un dégel encore plus rapide que prévue des espaces glacés : les banquises, les glaciers et les espaces de permafrost.
La fonte de la banquier induire une accélération de la dislocation des grands glaciers des pôles. Cette dislocation apporta des volumes d'eau extrêmement importants aux océans. Cela impliquera une augmentation du niveau des océans. Étant donné l'ampleur du réchauffement, on peut supposer que près de la moitié des volumes des glaciers auront disparu. Si cela devait être le cas, cela représenterait une augmentation de 3 mètres du niveau des mers, soit près de 1 mètre d'ici à 2050.
La fontes des glaciers (continentaux) se traduira par une modification profonde du rythme du débits des fleuves qui y prennent leur source. Cela impactera principalement des territoires comme la Chine, l'Inde, le Pakistan ... Et les projets grandioses de barrage sur les grands fleuves ne seront plus d'aucune utilité malgré les impacts environnementaux majeurs qu'ils impliquent. En conséquence, ces espaces à forte densité de population seront nettement moins fertile et ne pourront donc plus subvenir aux besoins de la population actuellement présente.
Côté permafrost, on peut s'interroger sur la fertilité de ces sols qui seront ainsi "libérés". Assisterons-nous à une nouvelle ruée vers le grand nord canadiens ? Les camps de Sibérie deviendront-ils les "gated-communities" de nouveaux riches ? Et Vladimir Poutine mettra-t-il à leur tête ses "amis" ?
En tout cas une chose est certaine avec ces perspectives : le Moyen-Orient ne sera plus propice pour accueillir la vie humaine. Les conflits en cours se déplaceront ou disparaîtront. Le combat pour la terre d'Israël n'aura plu aucun lien avec les populations résidentes : elles auront disparu.