L’UFC-Que choisir continue sa traque sur le terme « illimité » utilisé par les opérateurs mobiles. Après avoir donné un premier avertissement en février, l’association de consommateurs passe la seconde et attaque en justice les opérateurs mobiles français pour clauses abusives.
Free Mobile, B&You, Sosh, SFR, Virgin Mobile, Coriolis, Prixtel, Zéro forfait, Simplus et La Poste mobile sont concernés. L’UFC fustige ces opérateurs pour l’usage abusif du terme illimité, qui n’est qu’une illusion. Selon l’association de consommateurs, certaines clauses seraient imprécises, voire abusives. À titre d’exemple, elle dénonce le fait que le forfait de La Poste ne soit pas illimité, contenant qu’un forfait de 200h, et celui de Numéricable seulement 14 heures d’appels.
Que l’on parle d’appels ou de SMS, l’illimité n’existe pas ! Et les limites ne sont jamais clairement exposées… Une analyse des différents contrats montre ainsi qu’il faut être un expert pour comprendre ce qu’il est possible de faire ou pas avec ces forfaits
L’UFC dénonce également l’usage de termes flous sur les contrats des opérateurs. Ainsi, la clause dite du bon père de famille, c’est-à-dire une utilisation non abusive du forfait est également dans le collimateur de l’association, d’autant plus qu’elle peut entraîner des sanctions de la part de l’opérateur. L’UFC s’attarde également sur le blocage des téléphones pratiqués par les opérateurs, « illicites dans le cadre d’un forfait sans engagement ». Sosh, SFR et Simplus simlockent en effet automatiquement tous les mobiles vendus avec leurs forfaits sans engagement.
L’UFC-Que Choisir, après moult avertissements, a donc décidé de passer à l’action, et réclame plus qu’un simple rafistolage des contrats, pour que le consommateur puisse y voir plus clair.