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François Bayrou, pour mémoire : « De la théorie à l’aventurisme, et de l’aventurisme au fiasco ! » [SUITE ET FIN]

Publié le 20 juin 2012 par Raoul Sabas

Marseille, le 20 juin 2010

Objet : François Bayrou, pour mémoire : « De la théorie à l’aventurisme, et de l’aventurisme au fiasco ! » [SUITE ET FIN]

Monsieur François Bayrou

Mouvement démocrate

133 bis, rue de l’Université

75007 PARIS

Fax : 01 53 59 20 59



Monsieur,

Votre échec à l’élection législative du 17 juin 2012 - précision historique - ainsi que l’allocution qui en a suivi me donnent une excellente occasion de vous rappeler ma lettre du 16 mars 2010, toujours sans réponse jusqu’ici malgré mon accusation sans aucune ambiguïté.

Elle avait pour objet le même que celle-ci, et faisait suite à mon courrier des 14 mai et 27 juin 2007 adressé à votre mouvement sous les intitulés respectifs suivants, « Philosophie contre politique "politicienne", mensonges et manipulation ! », et déjà, « De la théorie à l’aventurisme, et de l’aventurisme au fiasco ! »

 Je vous rappelle également, non seulement les quelques vingt lettres envoyées depuis le 8 octobre 2004, auxquelles vous répondiez occasionnellement - entre autre sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne -, mais surtout celle du 23 mars dernier adressée aussi aux principaux candidats de la présidentielle 2012 avec pour titre commun, « Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants ! » (Version collective personnalisée), dont la réponse se fait encore attendre.

Pour mémoire, dans ce courrier toujours à votre disposition, je n’ai eu de cesse de dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux humain dans ses divers modes d’expression : religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), métaphysique matérialiste, ou scientisme, métaphysique idéaliste, ou pseudo-philosophie spiritualiste des « philosopheurs » Descartes, Kant et consorts, idéologie, toutes idéologies confondues, et moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis sa promulgation, soit plus de six décennies après !

Ce penser superstitieux est la source même de tous les mensonges et « croyances au miracle » du monde, y compris ceux de notre époque contemporaine devenue de facto tout aussi obscurantiste que les siècles et les millénaires qui l’ont précédée. Son péché capital consiste à « absolutiser » fictivement le "relatif" », c’est-à-dire à faire passer mensongèrement pour Vérité ou réalité absolue le contenu seulement relatif pensé par notre entendement dans et sur (à propos de) notre monde. Et à parler en son nom, il y a donc tromperie et manipulation de l'opinion, ainsi que vous le trouverez amplement démontré dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites du XXIe siècle.

Les dernières élections, tant présidentielle que législative, fournissent nombre d’exemples concrets - mais ô combien bénéfiques pour les menteurs ! - de cette « absolutisation malhonnête du relatif », comme il en va dans la « diabolisation » du Front national, laquelle a eu pour conséquence de fausser les deux scrutins de l’année 2012 en ostracisant un concurrent dangereux sur seul fondement superstitieux.

En effet, les censeurs auto-proclamés, assurément suppôts de la Superstition sous toutes ses formes, notamment idéologie, moralisme et même religion, se sont ainsi permis de juger unilatéralement ce qu’il serait absolument bien ou mal de penser, de dire et de faire, mais sans jamais accepter d’en débattre sur le fond, comme en témoignent ma correspondance et le texte annexé.

C’est particulièrement le cas du censeur patenté du PS, Benoît Hamon en l’occurrence, récompensé aujourd’hui par un poste ministériel, alors que je n’ai eu de cesse de dénoncer sa lâcheté et sa malhonnêteté intellectuelles, comme l’établit mon courrier à son attention, notamment ma lettre du 15 dernier ayant pour objet, Benoît Hamon, J’ACCUSE : « Stigmatisation de l’islam, lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles ! »

Il est malheureusement loin d’être un cas isolé, car je peux en dire tout autant du quotidien Le Monde, soutien inconditionnel du candidat Hollande en son temps, dont j’attends toujours la réponse contraire argumentée aux lettres suivantes :

 «Vous avez dit "stigmatisation de l’islam" ? ! » [Lettre du 7 août 2009]

 Le Monde, J'ACCUSE (énième !) :«François Hollande, un président "normal" ?! » [Lettre du15 janvier 2012]

Le Monde, J'ACCUSE (énième+1!) : « Complicité de lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles avec un éventuel président normal ! » [Lettre du 30 avril 2012]

Mais il faut dire que Le Monde avait déjà jeté officiellement jeté l’éponge devant moi, le 26 janvier 2004, ce qui ne m’a empêché en rien jusqu’ici de continuer à dénoncer ses mensonges et ses « croyances au miracle ».

 Ainsi tous ces censeurs, adeptes de la superstition moraliste, parlent sans cesse de valeurs universelles pour justifier leurs anathèmes, en se fondant sur la prétendue coexistence d’un Bien et d’un Mal absolus, et celle de deux catégories d’humains par nature, à savoir les bons, les gentils, les « vertueux », nous, et les méchants, les mauvais, les « salauds », eux.

  

Or, en vérité, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, il n’y a ni Bien ni Mal absolus dans notre monde, comme suffit à l’établir ce mot de Spinoza :

« Nous ne désirons pas une chose, parce qu’elle est bonne (bonne en soi ou absolument bonne), c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »

Et il n’y a pas davantage deux catégories d’humains par nature (cf. ci-dessus), comme le donne à croire la fable des bons et des mauvais, pourtant dénoncée par le Christ, voici près de deux mille ans, mais notre époque obscurantiste continue de fonctionner avec deux mille ans de retard sur la pensée de ce grand diseur universel de LA Vérité, dont les foules superstitieuses ont fait le fondateur d’une religion qu’il n’a pas voulu créer.

En effet, contrairement à la superstition religieuse, Lui, le mystique authentique, ne croyait pas, en la coexistence possible de deux absolus, à savoir Dieu ou un principe créateur (primus motor, big bang ou autre) ET notre monde, comme l’établit amplement le texte annexé.  



A SUIVRE...




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