J’ai pris cette photo au Plateau des Poètes, un jardin à l’anglaise créé à la fin du 19esiècle à Béziers en France, un vendredi matin du mois de mai 2012. Cette scène m’a rappelé la citation de Michel Bouthot (Extraite de son livre Chemins parsemés d’immortelles pensées) :
“Il faut laisser vivre l’enfant qui dort, court et joue dans notre cœur. Il est le lien le plus authentique avec l’essentiel de la vie que nous oublions trop souvent.”
Il est important de réveiller sa part d’enfance. Une étape essentielle pour découvrir les plaisirs de la maturité. Ce refoulement de l’enfant intérieur écrase la spontanéité, la joie de vivre, la créativité, l’authenticité, la capacité de s’exprimer, la capacité d’être naturel ainsi que le respect de soi. L’enfant pur qui n’a jamais été influencé par le monde des adultes, est naturel. Il est spontané, ne se juge pas, et quand il se trompe, il admet son erreur sans se juger.
Nous, adultes, passons notre temps comme ceux qui nous ont précédés, à enseigner à l’enfant ce qu’il doit être. Nous lui expliquons que lorsqu’il est spontané et qu’il est lui-même, il n’est pas correct, qu’il doit s’adapter au risque d’être rejeté. Il apprend donc que faire comme les autres, veut dire être aimé davantage.
L’enfant grandi avec cette idée, refoule une partie de lui et continue tout au long de sa vie, à faire des pirouettes pour être aimé.
Notre monde serait merveilleux, si tous les adultes pouvaient se sentir à l’aise d’exprimer ce qu’ils sont, au lieu de faire le contraire de ce qu’ils ressentent, rentrer dans un moule imposé par la société, pour être « correct » ou « aimé » par les autres. Mais au fond, ne sont-ils pas triste ? A force de lutter contre leur nature ?
Jeu de briques
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Pacman
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