Situation au Tibet (16 mars 2008) - Texte reçu avec du Retard…

Situation au Tibet (16 mars 2008)

Communiqué du Ministère des Affaires étrangères et européennes (16 mars 2008)

Nous sommes très préoccupés par la situation et les évènements qui se déroulent au Tibet et dans d’autres provinces. Nous exprimons notre tristesse et notre sympathie à l’égard des proches et des familles des victimes de ces évènements.

Le Ministre des Affaires étrangères et européennes, M. Bernard KOUCHNER, a appelé vendredi à Bruxelles à l’issue des travaux du Conseil européen les autorités chinoises à faire preuve de la plus grande retenue. Nous réitérons cet appel et attendons de toutes les parties qu’elles oeuvrent à un retour au calme.

Nous continuons à suivre la situation avec une extrême attention avec nos partenaires européens. Nous avons fait part dès vendredi de nos préoccupations aux autorités chinoises.

Ces évènements font apparaître la nécessité plus que jamais d’un dialogue parvenant à une solution durable qui permette aux Tibétains de vivre pleinement leur identité culturelle et spirituelle dans le cadre de la République Populaire de Chine.

A l’approche des Jeux Olympiques, qui doivent être un grand événement de fraternité, la France appelle l’attention des autorités chinoises sur l’importance du respect des droits de l’homme.

Interview de M. Bernard Kouchner à “France Inter” (Bruxelles,14/03/2008)

“La Présidence slovène nous a proposé un texte que nous avons accepté. Ce sont trois paragraphes qui demandent de la retenue, qui demandent que les personnes arrêtées manifestant pour le Tibet soient relâchées. On a demandé de la retenue aux autorités chinoises et nous avons demandé très clairement que le respect des droits de l’homme soit assuré. Voilà ce que la présidence slovène a fait accepter par les 27 pays.

En tous cas ce communiqué, qui n’a pas été rédigé par moi, et que nous avons accepté - au contraire nous l’avons renforcé- ne fait pas mention des jeux olympiques mais nous pouvons en parler.”

(Que peut faire la France ?)

La France n’était pas partisane d’un boycott, mais la France peut attirer l’attention sur la concomitance entre les jeux olympiques et cette aspiration tibétaine que la Chine doit prendre en compte”.