Hier, mercredi 13 juin à Rio de Janeiro, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a ouvert la Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat en appelant “tous les pays du monde à s’engager dans l’obtention d’un accord qui réponde aux besoins environnementaux et sociaux de la planète, malgré le contexte de crise internationale”. Un accord est déjà en discussion depuis des mois mais un tiers seulement des propositions a fait l’objet d’un consensus. Les négociations ministérielles se poursuivront donc jusqu’au sommet officiel des chefs d’Etat et de gouvernement du 20 au 22 juin, date à laquelle se termine la Conférence. Janez Potocnik, Commissaire à l’Environnement, a annoncé que l’Union européenne se battra “jusqu’à la dernière minute” pour obtenir des “engagements crédibles”, même si cela sera difficile. Au total, plus de 50 000 participants sont attendus, parmi lesquels des représentants des gouvernements, de la société civile et du secteur industriel. A noter, quelques grands absents comme le président américain Barack Obama ou la chancelière allemande, Angela Merkel.