Longmire // Saison 1. Episode 3. A Damn Shame.
Après trois épisodes, Longmire reste un divertissement efficace. On a également de petites intrigues secondaires pour retenir les téléspectateurs. Au fond, Longmire débute comme Justified. Cette
dernière avait aussi pris le chemin des stand-alone dans un premier temps avant de développer petit à petit sa mythologie et devenir une série plus feuilletonnante. Je pense que Longmire est
vouée à prendre le même chemin, mais en moins marqué. Je ne vois pas la série devenir vraiment feuilletonnante même si elle arrive à développer quelques petites histoires en trame de fond. Si cet
épisode était une fois de plus grandement sympathique, c'est une fois de plus grâce au genre. Cette série développe un genre bien trop peu présent en télévision aux Etats-Unis ce qui rend la
série… rare. De plus, le ton est unique et plus proche de ce qui se fait du même genre au cinéma, plutôt que d'une Justified. On a une vraie série western efficace et bien écrite (car Hell on
Wheels reste une arnaque sans nom à mon avis. Je n'ai même pas hâte de voir la suite qui débute en août prochain).
La grande scène d'action de l'épisode se déroule à la fin de l'épisode. C'est principalement des échanges de tires. Ce que j'ai adoré dans cette scène c'est le changement soudain de climat. On a
tout d'un coup une neige battante qui s'abat. Je ne m'y attendais pas du tout même si l'on sait pertinemment que la série se déroule en plein hiver (en témoigne la scène d'ouverture du pilote de
la série où un corps est retrouvé dans la neige et puis loin, Vic se retrouve à sécher la neige avec un sèche cheveux). Les dix minutes rythmées de l'épisode étaient excellentes. Je n'ai rien à
redire à ce sujet. Je suis cependant déçu de la minuscule présence de C. Thomas Howell. Quand on a un nom en guest, en principe on l'utilise d'une bien meilleure façon. Mais d'un autre côté,
Longmire prouve aussi qu'elle peut être une série pleine de surprise et ne se laisse pas prendre au piège des guests. Bon ok, un petit peu quand même. Mais pas totalement.
Note : 6.5/10. En bref, assez classique mais efficace.