Présentation
On doit à l’architecte lyonnais Jean Poncelet la réalisation du corps de logis principal.
Après le retour de la Bourgogne à la couronne de France en 1477, les bâtiments prennent le nom de "logis du Roi".
Les différents gouverneurs nommés dans la province, comme les Princes de Condé, agrandissent et agrémentent l’édifice. Entreprise en 1681, la construction du Palais des Etats allait durer plus d’un siècle, sous la direction d’architectes de renom. Après Daniel Gittard et Martin de Noinville, c’est Jules Hardouin-Mansart, premier architecte du roi, qui intervient à Dijon dès 1685 et imagine l’aménagement du palais à partir de celui de la Place Royale. L’ensemble ne fut achevé qu’en 1786.
La salle des Etats de Bourgogne est desservie par l’escalier Gabriel.
La salle des Etats de Bourgogne réunissait les trois ordres : noblesse, clergé et tiers états. De cette ancienne salle, il ne subsiste que la structure architecturale, la tribune et les guirlandes sculptées. La quasi totalité du décor d’origine a disparu à la Révolution. Le décor actuel a été restauré en 2000.
Le Palais des ducs et des Etats de Bourgogne est organisé autour de trois cours : tout d’abord la cour d’Honneur au centre qui s’ouvre sur la place de la Libération, puis respectivement à gauche et à droite des deux ailes les cours de Flore et de Bar.
Le bâtiment central abrite désormais l’Hôtel de ville et le Musée des Beaux-Arts occupe la partie orientale du palais des états.
Tour Philippe-le-Bon
L’accès à la terrasse se fait via un escalier de 316 marches où l’on découvre un panorama sur la ville, les vallées de l’Ouche et de la Saône ainsi que les premiers contreforts du Jura.
Cuisines ducales
La voûte qui les recouvre contient huit ogives dont la clef constitue l’orifice du trou d’aération.
La salle est entourée de six vastes cheminées qui suffisaient à peine à la préparation des festins de la cour bourguignonne.