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Christophe Ernault dit Alister, chanteur et plume reconnue, et Laurence Rémila, membre historique du magazine Technikart, voilà les cerveaux qui ont conçu Schnock, étonnante revue qui fait le buzz à Paris et maintenant en province depuis plus d’un an.
Car Schnock, trimestriel « pour les vieux de 27 à 87 ans », vendu en librairie, réussit l’improbable : rassembler branchés parisiens, nerds de la presse et vrais amateurs de culture franchouillarde. Comment ? Par exemple en mettant sous une lumière nouvelle des vedettes à l’ancienne, qui derrière une image ringarde, ont eu une vie extraordinaire, connu les coulisses du pouvoir, recueilli les confidences des plus grands, et ont souvent oeuvré, sans que le grand public en prenne conscience, dans de passionnantes oeuvres oubliées. Bon certes, Schnock rend aussi parfois hommage aux nanars, mais jamais gratuitement. Et la revue a le don pour retrouver des pépites dans des épisodes oubliés du journalisme ou de la pop musique françaises. Le respect, la langue et l’érudition sont au rendez-vous, en même temps que ce qu’il faut d’humour féroce et d’irrévérence lorsque c’est nécessaire, et constamment, un souci de remettre certaines références populaires au premier plan.
Dans le nouveau numéro de l’excellente revue, un grand dossier à Jean Yanne, vedette populaire et iconoclaste. Au menu, des interviews de Gilles Durieux, son photographe, Tito Topin, ami et illustrateur, ou Jean-Louis Bertucelli, cinéaste, et une foule de papiers et de citations (qui balancent) pop, érudit et rigolards à la sauce Schnock sur l’acteur/chanteur/réalisateur/ auteur/compositeur un peu anar’ sur les bords. On retrouve aussi les rubriques que l’on aime : dans le « Schnock des cultures », « comment s’habiller Schnock ? », qui défend les valeurs vestimentaires d’antan (c’est si actuel!) avec un point lunettes de soleil bienvenu pour l’été, un excellent « coup de gueule contre le Powerpoint », une enquête « sur les traces du lapin de la RATP », et puis plus loin, les confessions d’un Schnock, et les conseils culturels pour Schnock
« chez soi, lectures & autres loisirs de chambre ».
Pour rattraper son retard et redécouvrir des trésors du patrimoine culturel pop, et aussi pour avoir une conversation totalement tendance, Schnock est la lecture idéale dans un hall d’hôtel à la mode ! Et puisque c’est bientôt l’été, autant se procurer les deux premiers numéros de la revue où l’on a redécouvert, entre autre et avec délices, les fascinants Jean-Pierre Marielle et Amanda Lear (vous riez ? Lisez, vous serez surpris.).
15 euros, disponible en librairie et sur www.la-tengo.com.
Hôtel Beauchamps 24 Rue de Ponthieu, Paris 8ème – Champs-Elysées
T: +33 (0)1-53-89-58-58. [email protected]
www.glahotels.com
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