Nos élus de droite dans le canton avaient-ils fait l’élection présidentielle avant le vote des Français ? Il faut le croire, car aucun des élus n’a mouillé la chemise durant ces campagnes, ils étaient aux abonnés absents. Il s’agit d’une erreur politique quand on sait le résultat de Nicolas Sarkozy, bien plus serré que ce que tout le monde annoncé.
Les mêmes causes entraînent les mêmes conséquences pour les législatives. Effet renforcé avec l’implantation de François Loncle sur le territoire
La droite est arrivée en tête dans 3 communes sur 10 aux présidentielles (Martot, Criquebeuf et Tostes) et n’en tient plus que 2 après le 17 juin, Tostes offrant une nouvelle défaite à FX Priollaud avec seulement 40.59% des voix.
Cette commune rejoint Les Damps et Igoville qui malgré l’étiquette de leur Maire n’offrent respectivement que 44.31% et 40.9% des voix au candidat du nouveau centre.
Il faut dire que la droite se cherche. Dans notre canton, les barons locaux n’organisent pas la suite et se contentent de tourner dans le sens du vent.
A l’échelle de la circonscription, malgré une certaine bonne volonté, les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous. Après la catastrophe Miquel en 2007 qui malgré le contexte favorable n’obtient que 46.49% des suffrages (22 637 voix), voilà maintenant le naufrage Priollaud qui réalise 42.95% des votes (19 730 voix).
Aubert est resté silencieux mais n’oublie pas son objectif principal (Louviers en 2014), Leroy offre pour la première fois une victoire au socialiste et Priollaud s’est risqué à aller chasser avec le Maire de Poses, Pierre Aubinais, sur les terres du Front National, lui empruntant au passage ses arguments de campagne, ca doit être ça le "nouveau" centre.
Autant dire qu’il y a du boulot pour trouver celles et ceux qui porteront les couleurs de la droite et/ou du centre sur notre territoire et même s’il ne faut pas confondre les élections, certains élus auraient tord de ne pas observer le changement de sociologie du corps électoral dans le canton de Pont de l’Arche.
A suivre, épisode 3 : Le Front de gauche dans l'impasse ?