Au sortir d'une saison compliquée avec les New Jersey Nets (4.6pts et 6.0rbds en moyenne par match, mais pas de qualification en postseason), Williams met son temps libre au service de celle avec qui il ne peut passer beaucoup de temps durant la saison.
Candace Parker, sa femme depuis 2008, joue durant l'hiver à Ekaterinburg (avec Sandrine Gruda notamment) et emmène sa fille avec elle. Williams doit donc se contenter de sessions skype.
"On se parle environ deux fois par jour" assure Parker sur ESPN.
"Je ne sais pas comment faisaient les gens avant toute cette technologie" ajoute Williams.
Shelden n'est pas un joueur NBA comme les autres. Dès son match terminé, à l'heure où le plus grand nombre va faire la fête, lui se presse pour rentrer à la maison, passer quelques instants avec sa famille, avant que Parker ne parte pour l'entraînement.
"Je suis différent de la plupart des pères qui prennent la présence de leurs enfants pour acquise. Je ne la vois que la moitié de l'année et je ne prends rien pour acquis."
Shelden Williams pourrait néanmoins avoir bientôt plus de temps à passer avec sa famille. Candace Parker commencerait à penser à limiter sa carrière en Europe, en grande partie à cause de l'entrée à venir de Lailaa à l'école. De plus, du repos ne fera pas de mal à celle qui a été beaucoup blessée ces dernières années. Rien ne rendrait plus heureux le joueur des Nets.
"Être un père change la vie. Avant d'avoir ma fille, jamais je n'aurais eu l'idée de porter le sac de ma femme. Maintenant, je porte celui de ma fille."
Lailaa est devenue instantanément la petite starlette du Staples Center et de toutes les salles WNBA à travers le pays. Shelden Williams est quasiment plus reconnu durant cette période de l'été, que pendant la saison NBA sur le terrain, où il reste un joueur anonyme, un soutier toujours enclin à effectuer le sale boulot, mais qui n'attire pas l'attention. Peu importe quel joueur il est, une seule de ses qualités compte aux yeux de sa femme.
"C'est un très bon père, et Lailaa l'adore."