Prévu notamment à la 7e place par DraftExpress, il risque fortement de voir sa position finale dégringoler lors de la prochaine draft. En effet, après avoir passé quelques tests, les médecins ont été très préoccupés par son dos. Son agent, David Falk, assure qu'il n'est pas en mesure d'apporter son opinion dans cette histoire. Quant à son père, Satch Sullinger, ce dernier affirme que ses problèmes ne sont pas aussi graves que les médecins l'annoncent.
"Il avait une zone bombée au niveau du dos qui était du à ses ischio-jambiers et ses quadriceps. Il a pris beaucoup soin de lui pour régler ses problèmes. Vous [les médecins] pouvez tirer le drapeau rouge si vous voulez. Il a vu des médecins qui lui ont fait des massages profonds ainsi que des séances de yoga. Ce travail lui a permis de réduire cette zone bombée."Suite à ces informations, certains médecins de différentes franchises ont étudié le problème et pense que la carrière de Sullinger pourrait être raccourcie. Ils ont aussi conseillé à leurs équipes de ne pas le choisir au premier tour. L'ailier-fort de 2m06 pour 127 kg a tenu à se défendre, pour tenter de conserver toutes ses chances de faire partie des dix premiers choix.
Si j'ai été "robotique" durant les tests, c'est parce que je n'aurais pas pu les faire si je ne l'avait pas été. Je m'excuse auprès de tous ceux qui pensent que je n'ai pas bien fait. C'est juste moi. Je suis un joueur de basketball. Je sais comment jouer avec un ballon."L'amertume que ressent Sullinger suite à ces déclarations est tout à fait compréhensible, car elle risque de lui porter fort préjudice le jour de la draft. L'équipe qui va oser le choisir sait qu'elle tentera un pari particulièrement audacieux. Cette histoire n'est pas sans rappeler celle de DeJuan Blair, choisi en 37e position par les Spurs en 2009. Le numéro 45 des Spurs avaient des problèmes aux genoux, ce qui ne lui avaient pas permis d'être choisi aussi haut que prévu initialement.