Comme de loire et vu sous cet angle

Publié le 18 juin 2012 par Pjjp44
En face, c'était le nord,  frontière envisagée et reconnue  d'un consensus météo qui voulait que le plus grand fleuve en magasin se devait  coupable et lourdement  responsable de la pluie et du beau temps sur le territoire national. et ainsi,  transformait le riverain et son arrière-train à tel point qu'il regarde toujours avec un troisième oeil son homologue...
d'en face.

Pour la peine, il fallait changer de point de vue et reconnaitre que  son voisin de là-bas où il n'était plus,  avait  raison lorsqu'il  lui disait  que de l'autre côté: C'était pas pareil.
Traverser un jour. Personne ne sait, qui fut le premier à mettre le pied sur l'autre rive et pas de flamme de l'aventurier des berges -inconnu- pour s'y recueillir.

".../...De l’autre côté du fleuve
comme de l’autre côté de la mer
il y a un pays où vivent
de l’autre côté de nos vies
des hommes qui nous ressemblent.
Autrefois
ils habitaient dans les livres d’images
et dans nos peurs../..."

Y.l.M.





".../...Les images précèdent les mots
les yeux précèdent les images
le regard est la première langue de toutes les langues.../..."

Yvon Le Men- deux extraits de: "Niger"

 Bibliothèque sur Loire

"C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source."
-Jean-Jaurès



"Le mensonge ne trouvera pas de bac et ne traversera pas le fleuve"
-proverbe égyptien-

"Même la gloire du fleuve s'achève à la mer."
-Proverbe Russe-

"Le temps est comme un fleuve, il ne remonte pas à sa source."
-Rivarol-

"Si vous cherchez la source du fleuve, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse."
-proverbe japonais-


"Elles s'en vont les pensées tristes, les années veuves, comme un bouchon qui s'accroche, un instant dans les roseaux du fleuve."
-Francis Blanche-

"Qu'est-ce qu'un fleuve sans sa source? Qu'est-ce qu'un peuple sans son passé?"
-Victor Hugo-

"C'est par leur murmure que les étangs mettent les fleuves en prison."
-Jacques Brel-

"Je m'arrêterai à nouveau, essoufflé, hébété peut-être, échoué sur la pierre froide d'un seuil qui traverse le lit en diagonale, en suggérant un gué : l'eau se faufilera entre des galets plus gros où elle rebondira dans une mousse claire. Elle retombera avec un tintement de fontaine, puis courra se glisser sous les vergnes couchés au bord de l'eau. Je n'aurai rencontré personne depuis mon départ, j'aurai seulement croisé des voitures et des tracteurs, et entendu des animaux: Je resterai allongé un instant sur le ventre avant de repartir. J'écouterai l'eau couler; sonner, sauter sur les cailloux, répéter sans se lasser son cliquetis cristallin, incapable de me représenter ce qui m'attend, jusqu'où cette eau va me porter, et encore moins comment. Je n'aurai rien préparé, j'aurai froid, j'aurai seulement décidé de partir sans réfléchir; sous le seul prétexte d'avoir envie de voyager, et d'aller nager dans l'eau."
extrait de "La traversée de la France à la nage." -Pierre Patrolin- P.O.L. éditeur






GABRIEL YACOUB