Un projet bancal
Au total, vingt personnes seront consacrées dont les patrons d’Areva, de la SNCF, de La Poste ou encore d’EDF. Mais à l’occasion d’un point de presse, Pierre Moscovici, le ministre de l'Économie et des Finances, a souhaité que "la même exigence de modération et de justice pour les entreprises où l’État est actionnaire minoritaire". Parmi les sociétés visées, on retrouve entre autres GDF Suez, Renault, France Télécom et Air France-KLM.Pour autant, les dirigeants ne font pas la tête. Car le gouvernement n’a pas encadré les rémunérations accessoires telles que les parachutes dorés, les retraites chapeau, les stock-options, les actions gratuites ou encore les primes de non-concurrence. Nul doute donc que les dirigeants trouveront un moyen de regagner via ces modes de rémunération ce qu’ils ont perdu. Interrogé sur le sujet, Pierre Moscovici a indiqué que ce dossier sera traité à l’automne à l’occasion d’un projet de loi qui devrait aboutir à un vrai contrôle tant pour les entreprises publiques que privées.