« Il y a toutes les
différences du monde entre traiter les gens de manière égale et tenter
de les rendre égaux. La première est une condition pour une société
libre alors que la seconde n’est qu’une nouvelle forme de servitude. »
F Hayek
Sommes nous à l'an un de la seconde?
Oui dans les promesses, les promesses de la gauche de F Hollande c'est encore plus d'égalitarisme que le centre de N Sarkozy.
Oui dans les faits, la gauche de F Hollande agit vite et de manière décisive dans le sens d'un égalitarisme forcené, le centre de N Sarkozy n'a rien défait des politiques de gauche et au final a augmenté la pression fiscale égalisatrice.
Une minorité de français (en suffrages) a donné un chèque en blanc à tous les échelons du pouvoir à la gauche. Les médias sont gérés par une classe journalistique antilibérale, gauchiste et à l'abri des aléas économiques. Le centre droit est en décomposition depuis le départ de N Sarkozy et le FN est plutôt socialiste que national. L'entreprise et les entrepreneurs déjà écartés du gouvernement de centre droit sont encore plus absents du gouvernement ENA/professeurs de l'éducation nationale de F Hollande.
Tout est donc réuni pour que les solutions étatistes, socialistes, planistes et keynésiennes soient présentées aux français comme LA SOLUTION alors qu'ils s'agit des causes.
Il n'est que d'entendre répété sans arrêt le mot austérité dans la bouche de tous les journalistes pour parler du nécessaire équilibre des comptes publics.
Il n'est que d'entendre répété le mot croissance dans la bouche de tous les journalistes pour parler de traiter la dépression causée par la crise des dettes publiques par encore plus de dette publique.
La responsabilité est donc totale pour la gauche et les "avancées progressistes" sur la route de la servitude vont aller à un train de TGV.
J'entends les avocats de la politique du pire déclarer que cela ira plus vite et je leur dis: "quelle erreur regardez la Grèce!"
J'entends quelques apeurés ayant un sauf conduit dans les médias envisager que F Hollande change de cap. C'est mal connaître la gauche française.