Happy Father’s Day…

L’origine de la fête des pères est un peu plus floue que celle de la fête des mères. Il semblerait même qu’elle soit commerciale… Une certaine histoire de fabricant de briquets proposant d’offrir le fameux objet à son père un jour déterminé de l’année.

Quoiqu’il en soit, elle a été officialisée, elle aussi (regardez par ici) par décret dans les années 50 pour faire écho à la fête des mères, déjà célébrée.

Aujourd’hui, donc, partout en France, on fête les hommes, enfin les pères… qui sont des hommes…

J’avais à l’esprit de faire une chronique sur les hommes de ma vie, mais, en y réfléchissant (et surtout en remontant le temps de Biotista…), je me suis aperçue que c’était déjà fait (par là !).

Même si ces derniers week ends n’ont pas mis à contribution ma plume, mais beaucoup d’autres compétences (la nouvelle version ne s’est pas faite d’un coup de baguette magique), ce matin, je me suis encore retrouvée devant une, la page blanche…

Je vous aurais bien parlé de mon envie de vacances grandissante, d’ailleurs, si vous avez des idées, je suis preneuse, de l’été arrivant (enfin !), de la clim qui est en marche (re enfin !), des biscuits au chocolat qui fondent dans la main (re re enfin) et des odeurs de monoï qui se répandent doucement, mais surement dans les rues de la ville… Mais je préfère garder tout ça pour un dimanche où l’été sera réellement établi et où Nice aura été transformé en plateau de tournage pour la pub de Pulco… souvenez-vous « il fait trop chaud pour travailler »…

Mon premier choix sera donc le bon et l’homme, mon sujet de prédilection !

Je suis certaine que mon Papa, qui comme le bon vin, se bonifie avec l’âge, ne m’en voudra aucunement si je ne lui consacre pas cette page. Quant à mon frère, qui se trouve à l’autre bout de la terre à l’heure où j’écris, il n’apprécierait certainement pas que je dévoile un pan de sa vie sur ce blog…

L’homme dont je voudrais vous parler est une espèce rare, il s’agit de celui qui respecte la femme, car oui, il existe !

Je l’ai rencontré, si, si j’vous jure.

Je sais que certains ne me croient qu’entourée d’une nuée de machos qui ne considèrent la femme que comme une gouvernante et qui n’ont de respect que pour leur sacro sainte mère. Et pourtant, il m’est arrivé de côtoyer des hommes qui savent aimer les femmes, qui n’ont pas peur de la part de féminité qui est en chacun d’eux et qui assument complètement d’être des papas, de gentils papas…

Ces hommes là sont ceux qui ne nous décevront pas, ceux qui resteront fidèles à eux-mêmes, qui ne nous demanderont pas la lune et qui comprendront que, parfois, nous sommes faibles…

Ces hommes là continueront de nous appeler par nos petits noms et nous soutiendront dans les épreuves. Ils auront envie que l’on réussisse autant qu’eux, voire mieux qu’eux, et ils feront que notre vie soit la plus épanouissante possible.

Ils nous sauront fidèles et nous combleront de toutes ces petites attentions quotidiennes qui sont les plus beaux cadeaux que la vie puisse nous faire…

Ces hommes là existent, je le confirme, mais ils restent difficiles à rencontrer, n’étant pas des « mâles » comme notre société les conçoit, ils n’attirent pas la gente féminine qui, en général, se pâme devant les goujats… Ou pire, ils sont en couple avec une tigresse, qui, se prenant pour le mâle dominant, ne leur laisse guère de champ d’action… Mais comme ces hommes là aiment, tout simplement, ils se laissent mépriser, comme beaucoup d’autres femmes…

Alors, car l’homme est une femme comme les autres, il ne faut jamais désespérer de voir, un jour débouler dans sa vie une tornade qui appréciera que vous l’appeliez du sobriquet de « mon bijou » ou de « mon petit pigeon »…

Passez tous une excellente semaine et promis, la semaine prochaine, on s’envolera ensemble vers d’autres destinations… Vacances, vacances, vacances… A force de l’écrire, elles vont bien finir par arriver.